passation…

 

fire walk with me s’arrête ici avec 60 330 pages vues. Il laisse sa place à les monstres sortent des urnes et des ventres des femmes qui sera dans la même lignée mais aussi avec moins de concessions et plus de vérités désagréables. Evidemment, la musique classique - la musique - et l’opéra y garderont une très large place. Si ça vous dit vous pouvez continuer de me lire. Si ça ne vous dit pas, personne ne vous empêche d’aller voir ailleurs. A tout de suite… ou presque !

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les monstres sortent des urnes et des ventres des femmes :

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loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Mercredi 9 septembre 2020, 16h27 : La folie s’est emparée du monde et je ne vois pas ce qui pourrait l’empêcher de terrasser la totalité des êtres vivants. A côté, Corne à Virus et Cancer d’Anus, c’est du pipi de chien. Il y a bien une solution : le vaccin volontaire sans produit chimique et sans aiguille à piquer - ce qui fait très mal aux stupides douillets qui n’ont pas combattu auprès de François 1^e ou de Napoléon ou même auprès de ceux que les Rois de l’époque ont envoyés crever dans les tranchées - : l’analyse freudienne sur un minimum de vingt ans pour remettre en place les neurones qui au fil des siècles et des ères se sont complètement transformés et sont devenus les pires dangers pour la poursuite de la vie sur terre. Et ceux qui n’ont toujours pas compris que leur mal-être suite à l’intervention de Corne à Virus dans leurs veines et leurs autres tuyaux pourrait se dissiper rapidement grâce à Freud, n’ont rien compris à la vie. La vie, c’est tout sauf obéir aux institutions de quelques natures que ce soit. Votre corps vous appartient. C’est à vous d’en prendre soin et non aux médecins qui n’ont jamais étudiés le pouvoir de la pensée inconsciente sur le mouvement des corps.

 

Je quitte bientôt la Baobie où je suis si bien. Retrouver ma ville, ses habitants et les informations à la télé me donne des démangeaisons.

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

 

Mercredi 9 septembre 2020, 10h12 : Corne à Virus s’attaque chouettement à la cour de France pour le plaisir de tous. Alors que le Roi s’étouffe avec ses muselières, celles même qu’il impose à ses sujets rampants, Virus chatouilles de plus en plus les godillots-ministres et tout ce qui fourmille autour d’eux. Je trouve ça superbement rigolo. Je trouve un peu moins rigolo que les français croient les énormes mensonges du moment et que le sujet reste toujours un virus qui ne tue pas plus que la guerre de 14 ou la guerre de 100 ans. Ça me fait penser qu’il y a très longtemps que je ne vous ai pas dit que j’allais poignarder ma mère - morte il y a un siècle - qui m’a donné la vie de merde alors que je ne lui ai rien demandé. Ça lui fera les pieds !

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Mardi 8 septembre 2020, 10h34 : Nous sommes toujours en Baobie. Hors du monde des humains crétins, nous nous y sentons bien. Hélas nous allons revenir car notre fortune décroit au fil des jours. Il faut dire que nous dépensons sans compter pour le bonheur immédiat des futilités. On - nous ne savons toujours pas qui est « on » - nous a dit qu’en France, 3 députés-godillots rampants LRM ont rejoint les bancs des députés-godillots rampants du MoDem. Ces cons ne savent même pas que c’est pareil, « quif quif bourricot » comme m’a dit ma grand-mère ce matin. De toutes les façons c’est le Roi de France qui décide. Euh ! C’est ce qu’on dit. Moi, je crois et je sais, que le vrai Roi de France, celui qui génère toutes les saloperies est sa maman, la vieille toute ridée qu’il a épousée. Lui n’est que le larbin, souvent maltraité, qui n’est Roi qu’en public, lorsqu’il joue maladroitement sa dernière pièce mélodramatique. Le problème de la France, c’est que les français croient ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent et qu’ils restent convaincus qu’ils sont en démocratie alors que la démocratie n’a pas encore été inventée. En démocratie, il n’y a pas de Rois, pas de riches, pas de pauvres, pas d’ignorants. Et puis, comment pourrait-on être en démocratie, masqués et distants ?

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

 

Lundi 7 septembre 2020, 10h26 : en Baobie, aujourd’hui c’est lundi. En France aujourd’hui c’est comme tous les jours de la semaine - avant qu’ils ne soient supprimés -, c’est Corne à Virus, comme c’était Corne à Virus hier, comme ce sera Corne à Virus demain. Les malades mentaux nous envahissent, nous empestent, nous emmerdent et nous font chier avec ce Virus qui n’existe pas où - et c’est pareil - qui a contaminé 99% de la population. Vous et moi, nous sommes probablement contaminés et nous ne le savons pas et pour ma part je ne le saurai pas car je ne me ferai pas dépister. Jamais, de toute ma vie, je n’ai obéi aux injonctions, surtout venant d’un pouvoir illégitime, totalitaire et dictatorial. Ce n’est pas à 76 ans que je vais commencer. Je veux mourir sans avoir honte de moi-même. Et ceux qui ne sont pas d’accord et qui me crois fou à lier, je les emmerde.

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

 

Dimanche 6 septembre 2020, 16h51 : en Baobie, aujourd’hui c’est dimanche comme c’est dimanche en France aujourd’hui. Ce jour - le plus chiant de la semaine - est un jour comme les autres. On - je ne peux vous dire qui est « on » - m’a dit qu’en France Corne à Virus ravage tout sur son passage et que les vivants tombent morts comme des mouches. Les TGV ne peuvent plus passer. L’eau remplie de cadavres est imbuvable. Les mers et les océans commencent à déborder. Seuls, le Roi et sa cour poursuivent leurs danses, menuets et gavottes enchaînées. Et tout ça parce que les populations sont persuadées que Corne à Virus les ont assassinées. Ah si seulement elles étaient allées consulter. Freud n’a jamais fait de mal à personne. A moi, en tous les cas, il n’a fait que du bien !  

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Samedi 5 septembre 2020, 15h09 : chez les baobatiens - où je suis toujours en séjour - la vie n’a pas la perversité de la vie à Paris, à Lyon, à Nevers ou à Clermont-Ferrand. Ici on ignore Corne à Virus, on n’élit pas des Rois Dictateurs Menteurs et Corrompus. On écoute Mozart et/ou Wagner, on s’inspire des poètes imaginatifs, on voyage en pensée et très loin, plus loin que les contrées les plus éloignées, plus loin que pourrait nous emmener la plus savante des fusées. Ici la vie est vécue dans son authenticité la plus profonde qui s’accouple naturellement et régulièrement avec la mort qui s’invite de temps à autre à table au moment du Canard à l’orange ou de la Chantilly au Rouget des îles. Ici, avant d’apprendre à connaître la calcul ou l’écriture, on apprend à se connaitre soi-même et à s’exprimer en fonction de ses possibilités naturelles. Ici, pas de surenchères, pas de concours, pas de comparaisons. On est soi pour être.

 

Annie Cordy nous a quittés. Elle a chanté et joué à l’opéra de Lyon, avec Bourvii et/ou Jean Richard, les opérettes du Châtelet qui s’installaient en décentralisation. Et moi, durant ces dix années, j’étais un jeune trompettiste - très jeune - dans la fosse du théâtre. Souvenirs fantastiques…

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Vendredi 4 septembre 2020, 10h16 : « Vous allez juger des hommes dont vous ne voyez pas le visage ! » Voilà comment se déroule aujourd’hui, en France un des procès les plus important du terrorisme. Et tous les protagonistes portent muselière. Bêtise, incompétence, scandale… Corne à Virus rit aux éclats !

 

Mozart était assis tranquillement à sa table de travail occupé à composer des airs pour sa flûte à bec en bois enchanté quand on frappa à la porte. Il ouvrit et découvrit un homme tout noir, tout habillé en noir, le visage caché entièrement par un masque noir sous un large chapeau noir. « Laisse ta flûte mon fils et tisse pour moi un Requiem pour le jour de ma mort. Je te payerai largement. Ainsi soit-il… » Mozart fut bouleversé et se dit que quand un homme cache son visage ce ne peut être que le signe d’une incivilité, d’une malhonnêteté, d’un coup fourré. Etait-ce vraiment son père qui s’était insurgé dans sa vie privée ? Quelle honte se cachait donc derrière ce masque barbare signe du temps des larbins ? Epuisé par l’alcool, les femmes et les soucis d’argent, il apposa les premières notes sur le parchemin. Il n’eut pas la force d’écrire les dernières. Il mourut. Ses dernières paroles furent pour son épouse : « Chérie ! Le masque ! Qui était le monstre caché derrière le masque ? Est-il possible que ce soit mon père venu me poignarder par ce Requiem inachevé ? »     

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Jeudi 3 septembre 2020, 15h44 : Vu de loin, de si loin, il semblerait que le monde n’ait pas changé et que la pensée continue sa course vers sa perte. Lemoine et Cohen ont repris du service et les français sont toujours aussi friands de leur ignorance et de leur mauvaise foi. Corne à Virus continu son terrorisme de foire de quartier et est devenu le fils de Dieu en personne - bien qu’elle n’ait pas de zizi - menaçant tout ce qui n’est pas muselé et isolé. Et tout le système marche et obéit, le petit doigt sur la couture du pantalon. Ceux qui contestent, Raoult en tête, moi en second, vont être pendus nus sur la place publique. Schiappa est toujours là avec ses immondes conneries, preuve que Corne à Virus est incapable de s’attaquer à la nuisance. Oui, rien n’a changé. Le monde de crétin est bien-là, bien visible et bien dégoûtant.

 

Hier soir, nous avons eu la chance de trouver deux places pour le concert qui avait lieu au théâtre antique des Baoba. Neem Järvi à la tête du Philharmonique de Berlin accompagnait magistralement la superbe Janine Jansen dans la Méditation de Thaïs. Le Trio con Brio Copenhagen - Jens Elvekjær, piano / Soo-Kyung Hong, cello / Soo-Jin Hong, violon - a joué avec un génie certain, le fabuleux Trio en mi majeur D929 pour piano, violon et violoncelle du grand Franz Schubert. Nous fûmes comblés et cela n’a fait que faire ressortir la lâcheté du monde dans lequel nous devons vivre et dans lequel nous nous battons contre des éoliennes ou moulins à vent.

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Mercredi 2 septembre 2020, 12h27 : D’où nous sommes, ce sont surtout les bruits de couloirs qui nous parviennent et nous n’y faisons pas attention. Si la France explose littéralement sous l’effet de l’immense connerie de ses habitants, ce n’est pas notre affaire et nous nous en fichons éperdument. Je résume donc les nouvelles vraies ou fausses ce qui est exactement la même chose. Corne à Virus, une vraie fausse Corne, propage ou pas son vrai faux Virus. Les lâches ont peur et se calfeutrent dans leurs caves à vin. Trump Eléphant défend le terroriste adolescent qui a tué trois manifestants alors que le Roi de France soutient Charlie qui a re-publié les caricatures de Mahomet. Comme toujours l’enfant immature prend des risques mais cette fois, je lui donne raison. Mahomet n’existe pas plus que le trou du cul du triangle isocèle et tout le monde à bien le droit de jouer avec tout ce qui n’est pas, donc ce qui n’est rien. Zemmour, Obono, Valeurs Actuelles, sont tous trois dans la marmite à excréments. C’est rigolo de les voir s’agiter tout en crevant. Bayrou, le lâche sans opinion - au milieu il n’y a que du rien - est nommé commissaire au plan par le Roi de France, le successeur des joyeux drilles François 1^e, Louis XIV et De Gaulle. Ça aussi c’est très rigolo. Ça ne sert à rien mais ça déclenche des commentaires et ça occupe les sans-pensées. Bachelot a sauvé la musique déclare la presse unanime. Et je ris encore. Bachelot, la comique des émissions salaces, la copine d’Hanouna et de Ferrari ! Wouah ou Pouah ?

 

J’ai poursuivi l’écoute de Parsifal. Pour y entrer il faut chercher la porte secrète et trouver la clé de la serrure… on peut alors s’y abandonner.

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

Mardi 1^e septembre 2020, 15h09 : Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous apprend à l’instant que Charlie Hebdo republie les caricatures de Mahomet, ce qui me réjouit fortement et que le maire de Nice Estrosi véreux et pourri demande à tous les français de droite, du centre, de gauche, du haut, du bas et de l’au-delà de sa rallier au Roi de France pour assurer sa réélection. Une vraie marmite à merde de vaches à lait ! Pouah ! La France est vraiment devenue un pays où l’air est irrespirable…

loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

 

Mardi 1^e septembre 2020, 12h38 : Cette nuit, nous avons eu très froid. Ce matin, le soleil s’est levé sur la forêt qui frissonnait sous la caresse de la brise du matin d’où semblait surgir Siegfried et son cor prêt à sonner tata--tata--tatata----, ta-ta-tata---- tata--tatata--------. Le silence domine notre séjour. Peu de monde. Peu de bruit. La nature est maître du monde, ici. Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous a dit que là-bas, chez les tapés tarés dégénérés d’où nous venons, c’est la rentrée des classes sous le signe de la célèbre Corne à Virus qui est désormais plus célèbre que Napoléon le corse sanguinaire. A cette occasion, le Roi de France a parlé à son peuple bien aimée. Ce doit être dur de parler quand on n’a rien à dire ! Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous a dit aussi que dans la ville où j’ai travaillé trente-cinq années, une femme a montré ses seins et son vagin aux policiers qui ne voulaient pas qu’elle jette des bouteilles de bière pleines sur les voitures stationnées sur le boulevard Wilson - Thomas Woodrow, vingt-huitième président des Etats Unis d’Amérique -. Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous a dit aussi que Salamé l’ignardise insupportable de France Inter avait été considérablement et terriblement choquée par les propos de Pécresse - propos en langage châtié - à propos des nouveaux barbares français qu’il faut plus emmerder qu’ils emmerdent la société. Moi, je crois qu’il faut sur-emmerder Salamé, Pécresse, Cohen, Lemoine et toute la clique et aussi le Roi de France et ses valets rampants et puants et aussi tous ceux qui nous emmerdent avec Corne à Virus, emmerder tout ce petit monde insignifiant jusqu’à extinction. Bref. 12h34 et nous sommes au milieu de nos baobad-boules prêt à savourer quelques filets de dorade aux champignons mais aussi aux épinards. Mes oreilles sont pleines des chants de Kundry et Parsifal : un autre monde qui ne peut être pénétré qu’en passant la porte secrète…