mardi 31 mars 2020

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De ses entrailles dépeautées, Salomé ne sort pas du cadre de son décorps, hors Hérode besoin de la voir nue.

haG

anniversaire • le compositeur autrichien, joseph haydn, aurait 288 ans aujourd’hui




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L'Orchestre Philharmonique de Radio France interprète la Symphonie n°86 en Ré Majeur Hob. I : 86 de Joseph Haydn, sous la direction de Barbara Hannigan. Concert enregistré et filmé le 25 janvier 2019 à l'Auditorium de Radio France à Paris.

Joseph Haydn String quartet f-minor Op.20/5
 
Quatuor Ebène :
Pierre Colombet, violin (I)
Gabriel Le Magadure, violin (II)
Mathieu Herzog, viola
Raphaël Merlin, cello

Festival Wissembourg - August 27th 2013

Joseph Haydn: Trumpet Concerto in E-flat Major

Trumpet: Gábor Tarkövi
Conductor: Marc Minkowski
Karajan-Academy of the Berliner Philharmoniker

Recorded at the Chamber Music Hall of the Berlin Philharmonie, 9 March 2018



autres anniversaires…

vu à travers le tube • pipi-caca-popot…


Le Roi de France va, ce matin, se balader à Angers. Visiter une usine de masques n’est pas de première nécessité. Pourquoi le Roi a-t-il le droit de sortir de son confinement alors que moi je n’y ai pas droit ? Le virus est sorti de la misère et de l’inégalité. Pourquoi le coupable est-il toujours en liberté ? Les violences conjugales dans les deux sens ainsi que la maltraitance des enfants sont – en raison du confinement – en pleine expansion. Dans les temps de seml-libertés, ceci n’a jamais été réglé – rien n’a jamais été réglé dans les temps de semi-libertés -. Quand va-ton prendre le problème du couple et de l’existence de l’enfant à bras le corps en apportant la connaissance aux inconscients qui pensent que se marier ou vivre ensemble, copuler et pondre des enfants sont des jeux innocents comme de jouer à pipi-caca-popot à 4 ou 5 ans ?  

lundi 30 mars 2020

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Je vois Audrey glisser sur son corps en travelling arrière. Morte elle me lèche par le devant et monte encore son ventre avant la chute qui l’emporte dans son corps sorti de l’image.

haG

le puits au fond du jardin • lettre ouverte d’annie ernaux au roi de france…




Cergy, le 30 mars 2020
Monsieur le Président,

Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps ». À vous qui êtes féru de littérature, cette entrée en matière évoque sans doute quelque chose. C’est le début de la chanson de Boris Vian Le déserteur, écrite en 1954, entre la guerre d’Indochine et celle d’Algérie. Aujourd’hui, quoique vous le proclamiez, nous ne sommes pas en guerre, l’ennemi ici n’est pas humain, pas notre semblable, il n’a ni pensée ni volonté de nuire, ignore les frontières et les différences sociales, se reproduit à l’aveugle en sautant d’un individu à un autre. Les armes, puisque vous tenez à ce lexique guerrier, ce sont les lits d’hôpital, les respirateurs, les masques et les tests, c’est le nombre de médecins, de scientifiques, de soignants. Or, depuis que vous dirigez la France, vous êtes resté sourd aux cris d’alarme du monde de la santé et  ce qu’on pouvait lire sur la  banderole  d’une manif  en novembre dernier -L’état compte ses sous, on comptera les morts - résonne tragiquement aujourd’hui. Mais vous avez préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’Etat, préconisant l’optimisation des ressources, la régulation des flux, tout ce jargon technocratique dépourvu de chair qui noie le poisson de la réalité. Mais regardez, ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays :  les hôpitaux, l’Education nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF. Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de  livrer des pizzas, de garantir  cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle,  la vie matérielle.

Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas  là. Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses. C’est un temps propice aux remises en cause. Un temps  pour désirer un nouveau monde. Pas le vôtre ! Pas celui où les décideurs et financiers reprennent déjà sans pudeur l’antienne du « travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine. Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde dont l’épidémie révèle les inégalités criantes, Nombreux à vouloir au contraire un monde où les besoins essentiels, se nourrir sainement, se soigner, se loger, s’éduquer, se cultiver, soient garantis à tous, un monde dont les solidarités actuelles montrent, justement, la possibilité. Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie, nous n’avons qu’elle, et « rien ne vaut la vie » - chanson, encore, d’Alain  Souchon. Ni bâillonner durablement nos libertés démocratiques, aujourd’hui restreintes, liberté qui permet à ma lettre – contrairement à celle de Boris Vian, interdite de radio – d’être lue ce matin sur les ondes d’une radio nationale.
Annie Ernaux
Ecrivaine française, professeur agrégée de lettres modernes

anniversaire • le chef d’orchestre allemand, fritz lehmann, nous a quittés il y a 64 ans aujourd’hui




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Symphony No 8 in B minor "Unfinished" D 759 by Franz Schubert
1. Allegro moderato
2. Andante con moto

Bamberger Symphoniker
Fritz Lehmann, Conductor

Symphony in D minor by Cesar Franck
1. Lento ma non troppo. Allegro
 2. Allegretto
3. Allegro non troppo

Bamberger Symphoniker
Fritz Lehmann, Conductor


Autres anniversaires…

vu à travers le tube • noir tout azimut…


La Chine cacherait que Corne à Virus à fait sur son territoire 100, 1 000, 10 000, 100 000 fois plus de mort qu’elle ne le dit. Attention ! A force de tirer sur l’ambulance… Le pédophile Cohn-Bendit était l’invité – ce matin - de la fliquesse macronienne Salamé. Je n’ai pas écouté puisque ce pervers n’a rien à dire mais surtout pour m’éviter une crise de nerfs. Après avoir été victime des ignobles MeTooBalanceTonPorciennes, l’immense ténor et homme, Placido Domingo, a été hospitalisé, frappé par le virus. Je souhaite de tout cœur qu’il puisse en sortir et mourir sur scène dans 20 ou 30 ans dans le grand air de Philippe II. La maman du Roi de France qu’elle a épousé est en pleine dépression suite à la peine de prison que lui inflige sont bébé-mari. Qu’est-ce que ça peut nous foutre ? Dans les EHPAD, les pensionnaires sont enfermés à double tour dans leur chambre. Condamner à mort la jeunesse du temps est un crime qui va bien au-delà. Les jours se succèdent et le noir est de plus en plus épais et le dégoût décime la planète.

dimanche 29 mars 2020

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Une femme aux cheveux tressés et enduite de graisse secoue l'intérieur de sa main qui m'a juste effleuré.

haG

le puits au fond du jardin • bande de salopards…




L’amende pour infraction à la loi Royale Dictatoriale qui interdit de sortir de prison sans justificatifs improvisés, passe de 135 euros à 200 à partir d’aujourd’hui. Je n’ai qu’une pensée et une seule et de plus, mûrement réfléchie : BANDE DE SALOPARDS pour lesquels on devrait ressortir la guillotine. Hier, un homme a été verbalisé parce qu’il est sorti acheter son pain. Il avait rempli correctement sa déclaration. L’immonde saloperie de flic lui a fait remarquer que le mot « PAIN » n’était pas inscrit dans la déclaration chiée par Sa Majesté Le Roi de France. L’homme était dans son droit. Conclusion ? Voici la mienne : BANDE DE SALOPARDS pour lesquels on devrait ressortir la guillotine ! 

anniversaire • le ténor britannique, robert tear, nous a quittés il y a 9 ans aujourd’hui




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Robert Tear singing "Annabelle Lee" the poem by Edgar Allan Poe from "The Good Old Days" the long running and superb BBC show that beautifully recreated the style of the British Music Hall.

1978

Robert Tear sings Beatitude No 4 (Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice) from Cesar Franck's Les Beatitudes

Edward Elgar Two Songs Op 60 No 2 Robert Tear & City of Birmingham Symphony Orchestra with Verno



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • alors ?


Je n’écoute jamais les discours du Roi de France, de ses godillots ministres et professeurs en médecine parce que ça me rend malade et que je ne veux pas tomber en dépression surnerveuse. Après 12 ans d’analyse – freudienne évidemment -, j’ai appris à me protéger et je sais que je dois immédiatement écarter, jeter et fuir à vitesse grand V tous les psychopathes déguisés en Père Noël. La perversion – ou vampirisation – est mille fois plus grave que Corne à Virus. Pourquoi le peuple n’arrive-t-il pas à comprendre que toutes promesses - TOIUTES PROMESSES – sortant de la bouche d’un élu godillot ou non, n’est JAMAIS tenue. Avant de se réjouir, le peuple devrait attendre la concrétisation des mots et se prononcer seulement après que la promesse ait quitter la gare et ait pris sa vitesse de croisière. Cet assujettissement au pouvoir inquisiteur sans aucune réflexion est ahurissant et totalement négatif. Même devant la mort, l’obéissance reste le poison des civilisations. France Inter la radio 103% macronienne, la radio qui nous prend pour des petits enfants crétins qui doivent encore téter son sein comme le Roi tète le sein de sa maman épousée, l’a rappelé ce matin : la Suisse n’a toujours pas confiné sa population et ne semble pas aller dans cette direction. Il me semble que les Suisses sont loin d’être des cons. Ils font ce qu’ils veulent sans s’occuper des autres et tout ceci sans Roi pour les humilier. Alors ? 

samedi 28 mars 2020

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Marie-Gentiane a réservé une chambre à quel nom ? Hein ? Répète ! Desk ? Non ! Sonia Deck, ou So Deck ? Il lui tend la clef de la 37.

haG

anniversaire • le chef d’orchestre néerlandais, willem mengelberg, aurait 149 ans aujourd’hui




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Richard Strauss Don Juan op.20

Koninklijk Concertgebouworkest
Willem Mengelberg, direction

Live recording, Amsterdam, 1940

Gustav Mahler Symphony n°4
I. Bedächtig. Nicht eilen. Recht gemächlich
II. In gemächlicher Bewegung. Ohne Hast
III. Ruhevoll. Poco adagio
IV. Sehr behaglich. "Wie geniessen die himmlische Freuden"

Jo Vincent, soprano
Koninklijk Concertgebouworkest
Willem Mengelberg

Live recording, Amsterdam, XI.1939

Pyotr Ilych Tchaikovsky Symphony No. 5 in E, Op. 64:
I) Andante - Allegro con anima
II) Andante cantabile, con alcunna licenza
III) Valse
IV) Finale. Andante maestoso - allegro vivace

Concertgebouw Orchestra
Willem Mengelberg, conductor

Concertgebouw, Amsterdam, November 26, 1939



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • ce scandale autorisé et réclamé…


Ne vous en faites plus pauvres gens. Vous êtes sauvés. Corne à Virus est terrorisée. François prie votre Seigneur et Maître tout puissant, le Dieu de tous les Dieux de la terre et de l’univers et d’encore plus loin, de massacrer le virus qu’il vous a envoyé par mépris, par méchanceté et par perversité envers vous, pour vous punir de ne pas vous agenouiller et de vous courber pour invoquer sa beauté et sa grandeur 27 heures sur 24. Moi je suis terrorisé de constater que ce François – qu’on nomme aussi Pape – n’est pas sous les verrous pour mensonges éhontés et pour influence néfaste sur les populations. C’est tout, et ça suffit largement pour le moment.

vendredi 27 mars 2020

le puits au fond du jardin • et c’est parti jusqu’au 15…




Le directeur de la prison vient de me le signifier. Je reste en prison jusqu’au 15 avril. Je n’ai rien fait et je suis privé de liberté. Le directeur m’a dit que s’il me gardait sous les verrous c’est parce que j’étais bien capable de vouloir injecter aux autres un poison mortel dans le sang. Il ne pas dit qui était les autres et je ne comprends pourquoi il dit ça parce qu’il n’est pas moi et qu’il ne sait pas ce que je pense et qu’il ne sait pas non plus si j’ai l’habitude d’injecter du poison mortel – les poisons sont-ils tous mortels ? -. Le directeur ne sais pas non plus – le directeur ne sait pas grand-chose – que les autres ne sont pas et qu’ils ne sont que le fruit de ma pensée qui s’aide de mon imagination. Les autres ne sont que la projection que je m’invente. Pour preuve irréfutable : si je meurs les autres n’existent plus. Moi-même suis-je moi ? Dans mon miroir je me vois donc je suis. Mais mon miroir – comme tous les miroirs - déforme les images. Donc quand je me regarde ce n’est pas tout à fait moi. Mieux, ce n’est peut-être pas moi.  C’est pour ça que je ne comprends pas pourquoi on me prive de ma liberté qui est mon seul bien pour des choses qui n’existent pas. La difficulté de cette vie qui ne sert absolument à rien, c’est qu’il faut passer son temps à faire croire que les choses sont, alors qu’on sait très bien qu’elles ne sont pas. Et moi, maintenant, au deuxième cinquième du XXIe siècle, je suis fatigué. Tout cet inutile temps passé depuis le Roméo-Sapien m’a beaucoup éprouvé et je ne demande qu’une chose, partir et retourner à la maison.  

PS : En fait c’est de l’enfumage ou de l’enculade, à votre choix. Je sais que je vais rester en prison jusque au moins le 1e septembre. Et pourtant je n’y resterai pas. J’ai déjà noué mes draps…

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Andrée-Line sur une branche, touche une bangladaise en caleçons-pyjamas quelle distance entre son visage et la branche qu’on ne ramassera plus.

haG


 
























anniversaire • la soprano et mezzo-soprano américaine, maria erwing, a 70 ans aujourd’hui


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Maria Ewing in the final scene of Richard Strauss' Salome. Stage director was Sir Peter Hall, and Sir Edward Downes was conducting the Orchestra of Royal Opera. This production from 1992

Mozart, Les Noces de Figaro

Maria Ewing- Cherubino (mezzosoprano)
Wiener Philarmonike
Karl Bohm, direction

Vous a-t-on dit souvent (Séguedille pour soirée) From La Périchole  de Jacques Offenbach

La Périchole: Maria Ewing
Piquillo: Neil Rosenshein
Orchestre de la Suisee Romande
Marc Soustrot, conductor

1982



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • , le temps de se poser les vraies questions n’est-il pas venu ?

 Je ne conteste en aucun cas la nécessité – des gens de médecine l’affirment – du confinement même si je ne supporte pas d’avoir été mis en prison alors que je suis innocent, mais je m’autorise à continuer – comme je le fais depuis 76 ans – à me poser les questions que personne n’ose se poser. Les professeurs de médecine qui ont pour habitude de soigner les corps en faisant semblent de s’occuper du psychisme alors qu’ils ne l’intègrent pas, doivent-ils être suivis et obéis comme le Messie – de Haendel ou d’ailleurs - ? Le Roi de France - enfant immature par excellence et sans discernement – doit-il vraiment avoir le pouvoir de décider en dernier ressort des décisions vitales à adopter pour éradiquer un virus dont il ne connait les données connues que par des intermédiaires qui ne font pas l’unanimité ? Les journalistes et surtout journaleux des radios et télés – accompagnés de leurs « experts pompes funèbres » ont-ils raison de nous saouler – pour moi, me faire chier – 23 heures sur 24 avec le nombre de morts à Janot-le-Clocher, en Seine-Saint-Denis, à Paris, En France, en Italie, aux Etats Unis, dans le monde tout entier et de nous donner des ordres en permanence comme si nous étions des demeurés ? Cette soumission quasi-totale à ce Roi despote, à ses godillots, à ses représentants avoués ou non, à des ordres contradictoires souvent venus d’on ne sait où, officiels ou pas, n’est-elle pas ce qu’il y a de plus dangereux au monde si nous voulons – un jour improbable - inventer la démocratie, les dispositions prisent en ce moment sous prétexte de normales exceptions, risquant bien de durer dans le temps et de s’y installer pour plusieurs siècles ? Sommes-nous vraiment conscients que nous nous laissons manœuvrer à volonté et sans broncher et que le retour à une situation dite normale parait improbable ? Aveuglé par ce confinement, avons-nous conscience que la majorité des familles se trouvent dans une situation désespérée en raison de la promiscuité abusive et déraisonnable entre l’homme, la femme et le ou les enfants, genres incompatibles. Le couple – toujours si fragile – est en grand danger surtout après les haines provoquées par les ignobles MeToo-BalanceTonPorciennes. Quant aux enfants – où l’on voit ce que sont devenus les beaux-bébés-héros - comment les contenir dans quelques mètres carrés alors qu’en période de paix ils sont Roi capricieux. Et tout s’est mis en branle. Alors que l’on arrive toujours pas à compter les morts dans les EHPAD, un magicien compte tous les jours le nombre de femmes battues et le nombre d’enfants maltraités, nombre qui s’est largement déployé puisque rien n’a jamais été fait quand on était pas en guerre contre l’inconnu. Puisque nous n’avons plus rien à faire, le temps de se poser les vraies questions n’est-il pas venu ?