dimanche 30 septembre 2018

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J’étais et je suis une gale dégoûte, silhouette sans hâte ni frein.

haG

7 octobre 2018, 11h • concert où je joue du cor (saxhorn) alto en mi bémol...


  

Chapelle de Brison les Oliviers
Dimanche 7 octobre 2018
11h
MUSIQUE DE CHAMBRE
Baroque

Roland de Lassus (1532-1594)
Mon coeur se recommande à vous
Giovanni Giacomo Gastoldi (1550-1622)
Caccia d’amore
Henri Purcell (1659-1695)
Bourrée
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Musette
F_l_ût_e_,_ _h_a_u_t_b_o_i_s_ _e_t_ _c_o_r_ _e_n_ _m_i_ _b_ém_o_l_ _

Joseph Bodin de Boismortier (1685-1765)
Concerto en la mineur
Allegro-Largo-Allegro
3_ _f_l_ût_e_s_ _e_t_ _f_l_ût_e_ _a_l_t_o_ _

Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)
Duo en mi mineur
Andante-Allegro
F_l_ût_e_ _e_t_ _v_i_o_l_o_n_ _

Michel Corrette (1707-1795)
Sonate en mi mineur
« Les amusements d’Apollon chez le Roi Admète »
Allegro
F_l_ût_e_ _e_t_ _c_l_a_v_e_c_i_n_ _o_b_l_i_g_é _

Corrette (1707-1795)
Sonate en mi mineur
« Les amusements d’Apollon chez le Roi Admète »
Allegro
F_l_ût_e_ _e_t_ _c_l_a_v_e_c_i_n_ _o_b_l_i_g_é _

Joseph Bodin de Boismortier (1685-1765)
Sonate en sol mineur
Adagio-Presto
3_ _f_l_ût_e_s_ _e_t_ _b_a_s_s_e_ _c_o_n_t_i_n_u_e_ _

Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Sonate en Fa majeur
Vivace-Largo-Allegro
F_l_ût_e_ _e_t_ _b_a_s_s_e_ _c_o_n_t_i_n_u_e_ _

John Loeillet (1680-1730)
Sonate en si mineur
Sicilliano Affettuoso-Allegro
2_ _f_l_ût_e_s_ _e_t_ _b_a_s_s_e_ _c_o_n_t_i_n_u_e_ _

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Sonate en trio en Sol majeur
Largo-Vivace-Adagio-Presto
F_l_ût_e_,_ _v_i_o_l_o_n_ _e_t_ _b_a_s_s_e_ _c_o_n_t_i_n_u_e_ _



Flûtes
François Abrassart
Isabelle Aelbrecht
Stéphanie Bonnardel
Sabine Curtelin
Bruno Dargent
Angélique Déhu
Agathe Deutsch
Elise Deutsch
Geneviève Legros

Hautbois
Marie-Aimée Laurent

Cor en mi bémol
Hervé Gallien

Violons
Laetitia Chabrier
Marie-Claude Naves

Violoncelle baroque
Nelly Lessard

Clavecin
Simone Painchault

anniversaire • création de « la flûte enchantée » de wolfgang amadeus mozart, il y a 227 ans aujourd’hui




Scène de la "Flûte Enchantée", de Wolfgang Amadeus Mozart.
Probablement réaliste compte rendu de la Frei-haustheater Vienne production de 1791.

The Magic Flute - Queen of the Night aria (Mozart; Diana Damrau, The Royal Opera)

 

 
Detlef Roth and Gaële Le Roi perform the Papagena/Papageno duet from "Die Zauberflöte." Also includes the last few lines of Roth's solo before the duet. Paris 2001

 

 
The Magic Flute - Paris - Final Acte I Mozart 'Es lebe Sarastro, Sarastro soll leben!'

 

Le 30 septembre 1791, il y a 227 ans aujourd’hui, était créé dans les faubourgs de Vienne, au théâtre de Schikaneder, l’opéra de Wolfgand Amadeus Mozart « La Flûte enchantée »…

 

 




et aussi…

vu à travers le tube • tu es malhonnête petit roi…


France Inter y va fort. Ce matin le journaliste de service nous a dit que le Roi de France, en ballade en Martinique, avait poussé un féroce coup de gueule qui a fait trembler toutes le îles et a provoqué un mini-tsunami. Il a dénoncé la corruption des entreprises qui n’ont pas encore remis en place les toits des écoles, un an après le passage d’un typhon. Elles avaient préférées faire les travaux chez ceux qui accompagnent le règlement de leur facture d’un pot de vin comme ça se fait là-bas et comme c’est généralisé dans les sphères de l’Elysée. Tu es malhonnête petit Roi. La corruption c’est toi et ce n’est que toi !

samedi 29 septembre 2018

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J’orgasme avec l'interminable flou qu'à elle je subjugue.

haG 

anniversaire • le compositeur français, jacques martin hotteterre, aurait 344 ans aujourd’hui




Graduation concert - Cracow - 1.2.2016

Jacques-Martin Hotteterre, Première Suitèe D major

Prelude. Lentement, Gay - Allemande. la Royalle. Gracieusement - Sarabande. la d´Armagnac - Rondeau. Le Duc D´Orleans. Gay - Gigue. la folichon
(Première livre de pièces pour la flûte traversière et autres instruments avec la basse - 1708)

Michaela Koudelková - recorder
Justyna Rekść-Raubo - viola da gamba
Andrzej Zawisza – harpsichord

Jacques Martin Hotteterre, Embouchure

Prelude, Allemande-La Cascade de St. Cloud, Sarabande-La Guimon, Courante et Double-L'indiferente, Rondeau-Le plaintif, Menuet-Le mignon, Gigue-L'Italienne .
(Troisième Suite, Premier Livre, Oeuvre Second, Nouvelle Edition - Paris 1715)

Gabriela Galván, baroque flute / traverso
Isidoro Roitman, theorbo / tiorba Museo
Isaac Fernandez Blanco,

Buenos Aires 05-03-2016 Live recording

Jacques-Martin Hotteterre , Airs et brunettes à deux et trois dessus pour les flutes traversières tirez des meilleurs autheurs, anciens et modernes (1721.)

Air de M. de Bousset, Porquoy doux Rossignols

Croatian Baroque ensemble

Ana Benić, flute and artistic leadership
Nika Zlatarić, viola da gamba
Izidor Erazem Grafenauer, theorbo and guitar
Pavao Mašić, harpsichord

Le 29 septembre 1674, il y a 344 ans aujourd’hui, naissait à Paris le compositeur français Jacques Martin Hotteterre…






et aussi…

vu à travers le tube • les hommes z’inhumains…


Mais putain, pourquoi ne veut-on pas voir ? Pourquoi ne veut-on pas entendre ? Pourquoi ne veut-on pas réfléchir ? Pourquoi ne veut-on pas penser ? Pourquoi ne veut-on pas se mettre en marge de la société, cette société qui est pire qu’une fosse à purin. Tout n’y est que mensonges, qu’enfumages, que conditionnements, que sanctions, que menaces, que punitions. Désolé, mais je le redis : c’est Coincoin et les Z’inhumains qu’il faut disséquer, c’est Twin Peaks qu’il faut voir et revoir et poser sur la table. Ce qui est, y est dit et ébranle les convictions les plus primaires qu’ânonnent sans cesse nos politiques, nos journalistes, nos philosophes, nos écrivains, nos animateurs radios télés, ceux qui font le monde et le détruisent. L’individu conscient ne peut s’inscrire dans ce système sans sombrer dans l’inconscience de la mélasse humaine qui n’est que le reflet brisé de l’humanité qui aurait dû triompher grâce au savoir que l’homme n’a toujours pas trouvé.

vendredi 28 septembre 2018

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La déprise d’un corps enfoui s'effraye en viande noire criard.

haG

mémoires • un paysan affamé se suicide




Champagne, 1608

C’est à l’arrivée des collecteurs que le drame s’est noué. Ils venaient réclamer la taille, mais le malheureux paysan ne pouvait payer. Faisant fi du règlement de mars 1600 qui interdit la confiscation des biens, les gens d’arme sans pitié se sont emparés d’un pain caché sous la paillasse de son lit. Comment survivre à un tel outrage ? Désespéré, le malheureux a mis fin à ses jours. Mais, auparavant, ivre de rage, il a tué l’un de ses cinq enfants ! Dans les campagnes, de telles scènes sont monnaie courante, la misère est grande. Malgré les efforts de Sully pour développer l’agriculture, les récoltes restent soumises aux aléas climatiques et les paysans continuent à s’endetter.

anniversaire • création du mimodrame d’igor stravinski, « l’histoire du soldat », il y a 100 ans aujourd’hui



Igor Stravinski, L’Histoire du soldat

Narrator – Jean Cocteau
Soldier – Jean-Marie Fertey
Devil – Peter Ustinov
Princess – Anne Tonietti

Ulysse Delécluse (clarinet), Henri Helaerte (bassoon), Manoug Parikian (violin), Joachim Gut (double-bass), Maurice André (trumpet), Roland Schnorkh (trombone), Charles Peschier (percussion) 

Igor Markevitch, direction

1. Marche du Soldat
2. Le violon du Soldat
3. Musique champetre
4. Marche royale
5. Petit Concert
6. Tango
7. Valse
8. Ragtime
9. Dance du Diable
10. Petit choral
11. Couplets du Diable
12. Grand choral
13. Marche triomphale du Diable

Recorded 1962

Le 28 septembre 1918, il y a 100 ans aujourd’hui, était créé à Lausanne, avec Georges Pitoëff, et sous la direction d'Ernest Ansermet, le mimodrame d’Igor Stravinsky « L’Histoire du soldat »…






et aussi…

vu à travers le tube • la lucidité de coincoin…


Hier soir, alors que France 2 proposait l’émission politique somnifère de Salamé avec deux immondes crétins menteurs voleurs, truands, et chiants à mourir, Philippe et Wauquier et que 11% de malades ont quand même regardée, Arte offrait un moment unique avec la suite et fin de la série de Bruno Dumont : « Coincoin et les Z’inhumains ».  Seulement 3,6% d’humains se sont intéressés à ce pur chef-d’œuvre qui demande un engagement réfléchi et qui, contrairement aux inutiles discours de Salamé et de ses invités, coincés, écrasés, évidés, dans les plus hideuses des conventions, montre à l’homme son vrai visage et pose les vrais questions : Qui sommes-nous ? Comment assumer notre multiplicité ? Est-on là et ailleurs simultanément ? Comment reconnaître son semblable quand on ne le connait pas ? Tuer son double – son clone – ne reviendrait-il pas à se tuer soi-même ? Coincoin pose la question essentielle, celle du vertige qui nous plonge au fond des abimes. La parade finale où les zombies se mêlent aux « vivants » qui ne cessent de tourner dans leur cercle – l’anneau – nous porte chez Wagner et son anneau du Nibelung et surtout chez Lynch où le temps se superpose aux temps qui jamais ne correspondent entre eux et laissent le doute sur la réalité de la vie rêvée dans un rêve déjà mort. Lynch terminait ses épisodes douloureux de Twin Peaks par un hibou géant fracassant l’écran. Dumont termine Coincoin et les Z’inhumains par une mouette traversant l’écran pour nous clouer le bec. Mort subite avant le retour à la réflexion…  

jeudi 27 septembre 2018

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Elle axe ses courbes lépidoptères irisées sur la jarretière d’où le ventre gonfle.

haG

le puits au fond du jardin • l’adultère n’est plus une atteinte à la loi…




En Inde, l’adultère n’est plus passible de peine de prison. Et c’est une bonne chose car tromper SON mari ou SA femme est un exutoire pour éjecter les problèmes insolubles du mariage. Être dans les bras de celui ou celle avec qui on ne fait pas vie commune est un bonheur et une véritable thérapie. Le mariage est désuet. Comment peut-on juré fidélité à quelqu’un-une avec qui on a jamais vécu et comment peut-on passer toute une vie avec la même personne? La relation avant épousailles n’a rien à voir avec la relation qui suit et je ne parle pas du drame épouvantable lorsque l’enfant paraît. Si j’ai écrit SON et SA en majuscule c’est pour bien faire comprendre qu’être époux ou épouse est tout simplement un perte d’identité puisqu’on appartient à l'autre et que nous sommes condamnés à vivre en esclave toute notre vie… à moins que nous sachions nous débrouiller ! Moi, j’ai su faire : après les nombreuses maîtresses, j’ai divorcé et coupé définitivement les liens. La liberté n’a pas de prix ! 

anniversaire • la soprano anglaise, josephine barstow, aurait 78 ans aujourd’hui




Macbeth - The Sleepwalking Scene – Glyndebourne
Josephine Barstow, Lady Macbeth

Josephine Barstow Final Scene of Wagner's" der fliegende Holländer"

 

 
Josephine Barstow La Traviata , Addio del passato , Verdi

ENO Mark Elder Conductor

(John Brecknock was Alfredo and Patrick Wheatley Germont)




Le 27 septembre 1940, il y a 78 ans aujourd’hui, naissait à Scheffield la soprano anglaise Josephine Barstow…









et aussi…

le puits au fond du jardin • ce matin, mon puits remplace mon tube…


Richard Wagner, Tristan et Isolde
Siegfried Jerusalem, Tristan
Waltraud Meier, Isolde
Heiner Müller, mise en scène
Bayreuth 1995


Il y eut – il y est peut-être toujours – Tristan à l’opéra Bastille qui se trouve être à Paris.  Je n’y étais pas. Je ne vais plus à Bastille depuis que j’ai vu une immonde Walkyrie dirigé par un chef immonde, le fils du grand et immense Armin Jordan décédé aujourd’hui. Mais toujours passionné par l’œuvre ultime et définitive de l’histoire de la musique, j’ai lu toutes les critiques qui me tombaient sous la main. Et comme à leur habitude, ce n’étaient que des torchons écrits par des incompétents qui n’aiment pas la musique. Le pompon c’est le scribouillard de forumopera.com et le sur-pompon ce sont les avis des lecteurs – des ados boutonneux au cerveau abimé – de ce même forum. La question – et le débat se prolonge sur plusieurs pages – est de savoir pourquoi le metteur en scène a fait jouir Isolde sur le corps de Tristan mort, au rideau final, au lieu de la faire mourir d’extase et d’amour comme le veut la tradition. Cependant, il est vrai que rien n’indique dans la partition qu’Isolde meurt. Elle sombre simplement dans sa folie qui n’est que la folie des hommes et qui nous sauve tous du suicide. Ils étaient peut-être une cinquantaine à débattre et aucun n’a pu penser, un seul instant, que tout cela n’est qu’un rêve dans un rêve dont le rêveur n’est pas celui qu’on pense, mais celui qui ne rêve pas qu’il rêve et qui donc rêve vraiment. La vérité – la mienne donc la seule puisque c’est celle qui m’appartient – c’est que Tristan et Isolde sont des ennemis jurés et que s’ils tombent subitement amoureux – c’est ce que l’on croit – c’est qu’ils ont bu, par erreur, un philtre d’amour en place d’un philtre de mort, Isolde voulant la peau de son soi-disant futur amant. Amant ? Ont-ils couchés ? Non ! Jamais ils ne se sont rencontrés. Leur fameux duo d’amour du II n’est qu’un fantasme isolé, l’un et l’autre criant leur amour à eux-mêmes. Tristan et Isolde ne sont pas. Dans la mise en scène légendaire de Heiner Müller en 1995 à Bayreuth – vu à l’opéra de Lyon le dernière saison – les personnages entrent et sortent sans entrer ni sortir. Ils apparaissent et disparaissent comme par enchantement. Au III, ils se confondent dans le gris uniforme et graveleux du décor. Ils ne sont pas. Tristan et Isolde n’est qu’un illusion – pas d’amour, pas de conflit, pas combat -, une histoire qui se déroule dans notre imagination, une histoire qui ressemble étrangement à notre vie qui, elle aussi, n’est qu’une vaste illusion où nous nous fatiguons à croire en rien, à agir immobile et à sauver un présent qui ne peut exister. En cela, Wagner rejoint Lynch où la notion du temps n’est pas celle de l’horloge ou du calendrier, mais celle du temps qui se superpose et qui jamais de s’arrête au bon endroit. Et c’est pour cela que le détail est superflu. Seule la ligne compte, cette ligne qui part de rien pour submerger les univers de pensées et s’abimer dans les gouffres des océans comme si rien ne s’était jamais passé.
  





mercredi 26 septembre 2018

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Acquiescer les dissonances dans le convexe, nous induit.

anniversaire • le compositeur hongrois, béla bartok, nous a quittés il y a 73 ans




Béla Bartók, The Miraculous Mandarin; Op. 19, Sz. 73
János Ferencsik, conductor
 Budapester Philharmonie
 Chor des Ungarischen Rundfunks und Fernsehens
1964.

Béla Bartók Contrasts für Violine, Klarinette und Klavier
Cologne Chamber Soloists/Kölner Kammersolisten
Tianwa Yang - Violin
Nicholas Rimmer - Piano
Thorsten Johanns – Clarin
Live in the Sancta Clara Keller, Cologne. 24.01.16

Bela Bartok Rhapsody No. 1 for violin and piano Sz. 87

Jiyoon Lee, violin

Thomas Hoppe, Piano

Live recording from May, 2015



Le 26 septembre 1945, il y a 73 ans aujourd’hui, décédait à New York le compositeur hongrois Béla Bartok. Il était âgé de 64 ans…








et aussi…