loin, très loin… quelque part dans l’ouest

 

 

Mardi 1^e septembre 2020, 12h38 : Cette nuit, nous avons eu très froid. Ce matin, le soleil s’est levé sur la forêt qui frissonnait sous la caresse de la brise du matin d’où semblait surgir Siegfried et son cor prêt à sonner tata--tata--tatata----, ta-ta-tata---- tata--tatata--------. Le silence domine notre séjour. Peu de monde. Peu de bruit. La nature est maître du monde, ici. Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous a dit que là-bas, chez les tapés tarés dégénérés d’où nous venons, c’est la rentrée des classes sous le signe de la célèbre Corne à Virus qui est désormais plus célèbre que Napoléon le corse sanguinaire. A cette occasion, le Roi de France a parlé à son peuple bien aimée. Ce doit être dur de parler quand on n’a rien à dire ! Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous a dit aussi que dans la ville où j’ai travaillé trente-cinq années, une femme a montré ses seins et son vagin aux policiers qui ne voulaient pas qu’elle jette des bouteilles de bière pleines sur les voitures stationnées sur le boulevard Wilson - Thomas Woodrow, vingt-huitième président des Etats Unis d’Amérique -. Notre voisine de baobad-boule qui est venue avec sa wifi made in China nous a dit aussi que Salamé l’ignardise insupportable de France Inter avait été considérablement et terriblement choquée par les propos de Pécresse - propos en langage châtié - à propos des nouveaux barbares français qu’il faut plus emmerder qu’ils emmerdent la société. Moi, je crois qu’il faut sur-emmerder Salamé, Pécresse, Cohen, Lemoine et toute la clique et aussi le Roi de France et ses valets rampants et puants et aussi tous ceux qui nous emmerdent avec Corne à Virus, emmerder tout ce petit monde insignifiant jusqu’à extinction. Bref. 12h34 et nous sommes au milieu de nos baobad-boules prêt à savourer quelques filets de dorade aux champignons mais aussi aux épinards. Mes oreilles sont pleines des chants de Kundry et Parsifal : un autre monde qui ne peut être pénétré qu’en passant la porte secrète…