samedi 29 février 2020

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Dans les dissonances, je n’aime que les clous dissipés dans la nuit d’écume blanche.

haG

le puits au fond du jardin • la gueule de bois après l’orgie canal+…




Elles – ils aussi - étaient nombreuses à vouloir la peau de Polanski. Avant l’ouverture du tribunal publique organisé par Canal+, les presses et réseaux sociaux y sont allés de leurs arguments, de leurs phantasmes et de leurs désirs de casser de la chair humaine qui – selon elles et ils – n’a aucune importance chez certains. Ceci n’est pas dans les habitudes - quoique – du pays des Droits de l’Homme – et de la Femme par déduction -. L’erreur, la grave erreur, c’est que cette odieuse mascarade ait pu avoir lieu et que chacun ait pu se délecter sur le dos d’un absent qui – s’il était venu – ne serait pas ressorti vivant. Que celles – et ceux – qui pensent que Polanski doit être jugé et finir ses jours en prison aient le courage de saisir la justice et de patienter jusqu’à ce qu’elle ait pris position. Tout le reste n’est que de l’enfantillage malsain qui ne peut se terminer qu’en dictature déjà bien entamée par l’enfant puérile et caractériel qu’est le Roi de France. Si chacun reprenait ses esprits – pour les rares qui en ont un – on pourrait réfléchir sur les mises à mort décrétées à tout va. On pourrait réfléchir sur la connaissance et le savoir que les parents apportent à l’enfant qui devient rarement adulte. On pourrait réfléchir sur la nullité de la culture en France. On pourrait réfléchir sur l’espace de liberté offert aux citoyens dans un monde de murs et de béton où on les a enfermés. On pourrait réfléchir sur la décapitation des Cahiers du Cinéma dont même pas un clown sur scène n’a eu le courage de rendre hommage hier soir lors de cette cérémonie-lynchage orchestrée par Canal+. On pourrait réfléchir sur le discours de Lynch dans la saison 3 de Twin Peaks où l’on prend de plein fouet la confusion des temps et la confusion psychanalytique du conscient et de l’inconscient. On pourrait réfléchir sur ce qui est et qui donc n’est pas. On pourrait réfléchir sur ce qui n’est pas et qui donc est. On pourrait réfléchir sur la réflexion et son temps que l’homme a sacrifier sur l’autel du pouvoir et de l’argent. Je conseille vivement à tous les êtres vivants de courir dans le cabinet freudien et de recourir à l’analyse intensive. Ce n’est pas du coronavirus qu’il va périr mais de son incommensurable connerie et de l’immensité de son ignorance.   

anniversaire • le compositeur italien, gioacchino rossini, aurait 228 ans aujourd’hui




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"La speranza più soave"; SEMIRAMIDE; Gioachino Rossini

Gregory Kunde--Tenor
Marco Zambelli--Conductor
Prague Metropolitan Symphony Orchestra

2006

Gioachino Rossini Introduction, Theme and variations

Clarinet : JunHwa CHOUNG
Piano : Ji Hyun PARK

"Di tanti palpiti"; Tancredi; Gioachino Rossini

Frederica von Stade--Mezzo-soprano
Mario Bernardi--Conductor
National Arts Center Orchestra

1978





Autres anniversaires…

vu à travers le tube • ouf ! la soirée-crasse canal+ est derrière nous…


Une soirée entière Canal+ consacrée à la crasse de la pire des délations, celle bien perverse de derrière les fagots, bien crade et bien pensée pour humilier et détruire un cinéaste de génie, Roman Polanski, avec à sa tête la caricature poisseuse de la pseudo-humoriste Foresti, l’intervention ignoble d’une grosse noire qui a compté le nombre de noirs dans le salle – 12… évidemment – et le stupide et ridicule Darroussin qui a joué – je n’en reviens pas – le rôle du fou du Roi – ici, Hitler -. Prêt à vomir, je me suis retiré après la deuxième récompense de Polanski, et je n’ai pas vu l’ignoble Haenel quitter la salle en poussant des cris hystériques de vierge effarouchée. Je suis tout de même un peu rassuré. Ecoutez l’interview de Serge Toubiana, longtemps patron des « Cahiers du Cinéma », la seule revue parlant CINEMA qui vient de se faire décapitée, ce matin sur France Inter. Nous ne nous sommes pas consultés et pourtant nous sommes en parfait accord. Polanski a eu son pavé (3 fois). Il n’en avait pas besoin. Mais c’est un symbole fort contre la connerie humaine et l’imbécilité des MeTooBalanceTonPorciennes.    

vendredi 28 février 2020

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La pluie a débué les yeux cavés et becquetés.

haG

anniversaire • la basse québécoise , joseph rouleau, aurait 91 ans aujourd’hui




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Here is Boris' farewell scene with French-Canadian bass Joseph Rouleau in the title role of Mussorgsky's "Boris Godunov'.
From a 1983 telecast.

Gioachino Rossini Semiramide (Assur, i cenni miei ... Se la vita ancor t'è cara ... Quella, ricordati, notte di morte ... Ma implacabile di Nino ... La forza primiera

Semiramide - Joan Sutherland
Assur - Jospeh Rouleau
London Symphony Orchestra
Richard Bonynge, conductor

DECCA, 1966

Joseph Rouleau sings 'Elle ne m'aime pas!' from Giuseppe Verdi's 'Don Carlos'.
This recording is from 1972. BBC Singers BBC Concert Orchestra John Matheson (cond.) 1972



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • ce soir, canal+ met à mort…


Alors que la seule revue parlant Cinéma – Les Cahiers du Cinéma – disparaissent suite à la démission de la totalité de sa rédaction qui ne veut pas d’actionnaires et du pouvoir monarchique macronien à sa tête – comme je les comprends -, alors que s’effondre 80 ou 90 ans de critiques pointues, précises, philosophiques et psychanalytiques uniques dans le monde cinématographique, alors que s’effondre le seul défenseur du Cinéma 7e Art égale aux autres arts, alors que s’effondre les passionnés d’Hitchcock, Bunuel, Bergman, Ford, Hawks,  Godard, Truffaut, Chabrol, Cronenberg, Lynch et quelques autres, alors que s’effondre le puits sans fond de tous mes savoirs, par l’intermédiaire des César, nous allons assister ce soir au spectacle de la crasse délétère féminine, à l’exhibition des misérables et minables MeTooBalanceTonPorciennes qui vont transcender les foules par leur ignorance et absence de pensée. Non seulement la femme est coupable de mettre au monde un garçon qui n’a pas demandé à naitre, mais en plus elle est coupable de le harceler, de le violenter et de l’assassiner parce qu’elle n’a pas su en faire un homme.  Qu’elle misérable contradiction ! Canal+ qui n’a plus d’abonné va sans doute remplir sa boite ce soir, la remplir à craquer, parce que la foule va se précipiter pour savourer les mises à mort. Ce n’est sûrement pas cette chaîne qu’il faut choisir - ce soir - si on aime le cinéma.

jeudi 27 février 2020

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La mère est fuite inversée. Les os se gonflent où beaucoup refroidissent sur des nuages froids transpirants la peur des pensées qui s’accouplent comme nous nous sommes imaginés, l’un en face de l’autre pour qui nous a habités.

haG

le puits au fond du jardin • tout mon soutien à polanski et domingo…




« Depuis plusieurs jours, on me pose cette question : viendrai-je ou ne viendrai-je pas à la cérémonie des César ? La question que je pose est plutôt la suivante : comment le pourrais-je ? Des activistes me menacent déjà d’un lynchage public. Certains annoncent des démonstrations devant la salle Pleyel. D’autres comptent en faire une tribune de combat contre une gouvernance décriée. Quelle place pourrait-il y avoir, dans ces conditions déplorables pour un film dont le sujet est la défense de la vérité, le combat contre l’injustice, la haine aveugle et l’antisémitisme ? Je dois aussi protéger ma famille, ma femme et mes enfants, à qui on a fait subir injures et affronts, appliquant une responsabilité collective d’un autre âge. Les activistes agitent le chiffre de 12 femmes que j’aurais agressées il y a un demi-siècle, ces fantasmes d’esprits malsains sont désormais traités comme des faits avérés. Un mensonge répété 1000 fois devient une vérité. C'est donc avec regret que je prends cette décision, celle de ne pas affronter un tribunal d'opinion autoproclamé prêt à fouler au pied les principes de l'Etat de droit pour que l'irrationnel triomphe à nouveau sans partage. »

Polanski ne sera donc pas présent à la séance du tribunal des César où défilerons des paires de seins et des culs de femmes et des hommes couillons et faux-jetons. Il a tout mon soutien ainsi que Placido Domingo, accusé par des sorcières pour son amabilité et sa gentillesse. C’est devant les tribunaux et dans des pays où il y a une justice que se règlent ces problèmes de vengeances et d’animosités entre les sexes qui n’ont jamais été conçus pour coopérer.    

anniversaire • la soprano française, patricia petibon, a 50 ans aujourd’hui




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Patricia Petibon et le Venice Baroque Orchestra « Lascia ch'io pianga, » de Haendel, extrait de Rinaldo. (Lisbonne 2011).

Patricia Petibon - Mozart - Zauberflöte - "Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen"
Daniel Harding, direction

Händel - Alcina - Patricia Petibon - Ah! Mio cor! Schernito sei



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • noyade définitive…

On est noyé. On se noie. On nous attaque par le haut et par le bas. On nous écrase sur la droite et sur la gauche. Il y avait la police du Roi de France. Il avait les caprices du Roi de France. Il y avait les délires du Roi de France. Il y avait le mépris du Roi de France.  Il y avait la perversité et le vice des MeTooBalanceTonPorciennes. Il y a toujours ces trucs-machins mais il y a en plus Cornélius, le virus de Corona qui veut absolument nous exterminer. On est dans la merde. Et c’est tant mieux parce que c’est là que beaucoup – la quasi-totalité – vont enfin commencer à penser et à regretter. L’humanité ne mérite pas autre chose que de crever dans des conditions atroces. Après la fin, il n’y aura plus de Rois, plus d’hommes qui violent les femmes, plus de femmes qui font chier les hommes, plus de femmes qui pondent sans raison, plus d’enfants qui bousillent nos vies, plus de sexe, plus de Dieux, plus d’unions consenties ou non, plus de play-listes crades sur France Inter, plus d’Hanouna dans les écrans télés. Vous, c’est votre problème mais moi, j’aurai été heureux d’avoir connu Freud, Wagner, Hitchcock et Lynch. Et grâce à eux, ma vie aura été totalement et heureusement remplie.  

mercredi 26 février 2020

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En pointant l’invisible, le visible des mots déborde comme
une force des choses après s’être laissé enrouler autour
du cou qui nous prend la gorge en grippe devant le temps qui s’installe dans l’espace.

haG

le i sous le point • expulsion…




11 mars

Le ventre d’une femme m’a expulsé ce matin. Pourtant il m’a semblé que j’y étais bien. Peut-être aurait-elle pu me demander mon avis et ne pas me jeter brutalement dans ce monde exécrable dont je n’ai jamais souhaité fréquenter les innombrables entités qui n’ont pas de pensée et marchent sur deux pattes. Il est vrai que j’ai eu affaire à une femme à qui on a dit que la vie c’était la ponte pour satisfaire aux politiques de populations suffisantes pour faire la guerre et assurer la retraite à ceux qui n’y ont pas perdu la vie. Jamais je ne pardonnerai à cette femme qui m’oblige, par son acte infâme, à fréquenter l’injustice, la dictature, la bêtise et la négation des valeurs. Heureusement, j’ai rencontré Freud, Wagner, Hitchcock et Lynch. C’est une belle consolation, mais ce n’est pas une raison.

i.1   

anniversaire • le compositeur italien, giuseppe tartini, nous a quittés il y a 250 ans aujourd’hui




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Giuseppe Tartini - Violin Sonata in G minor, Bg.5 / Devil's Trill Sonata (arr. for solo violin and strings)

Amsterdam Sinfonietta
Candida Thompson [violin/direction]
Ray Chen [viool]

Recording: Sunday the 17th of February 2019, live in music venue Het Concertgebouw in Amsterdam

Giuseppe Tartini - Concert in D
Allegro - Andante

Markus Wuersch, trumpet
Peter Solomon, organ

Recorded at Catholic Church Stans, Switzerland




Autres anniversaires…

vu à travers le tube • césar ou le bordel des crétins…


Bedos fils – dont je ne suis pas fan – a raison. La « cérémonie » des César 2020 sera la cérémonie des Misérables qui conduiront l’exécution publique de Polanski. Les accusateurs, les MeTooBalanceTonPorciennes – et ciens – sont retournés au Moyen Âge même si jamais ils n’ont réussi à s’en extraire. Les sauvages modernes, la délation et la perversion autorisées n’auront jamais été aussi puissantes, aussi néfastes et aussi criminelles. Les affaires de mœurs – si elles sont avérées – doivent être réglées par la justice et seulement par elle. L’homme – et la femme évidemment et ne jamais l’oublier – se complaît dans sa porcherie et il s’étonne qu’ils soient nombreux à ne pas suivre les conseils imbéciles du faux-cul menteur Jésus qui a prétexté vouloir mourir pour racheter la déraison de l’homme alors qu’il voulait juste être supplicié sur une croix pour satisfaire son besoin masochiste. J’espère que tous ces féroces inquisiteurs rappellent à leurs souvenirs comment la majorité des grands noms du cinéma, du théâtre, de l’opéra, de la littérature et de la politique sont devenu ce qu’ils sont. A chaque temps chaque mœurs. Et refuser de voir et de comprendre le passé est une terrible imbécilité. Après Attila, les pires des criminels, des violeurs, des agresseurs des peuples sont ceux de la lignée des Rois et des Empereurs. Quand va-t-on brûler tous les ouvrages sur le sanglant Napoléon ? Quand va-t-on l'interdire à l'école ?  Quand va-t-on brûler l’intégralité des œuvres de Sade, de Villon, de Baudelaire et quelques autres ? L’hypocrisie est à son comble. Il faut être vraiment gros con ou grosse conne pour être fier d’être sur terre. Pour moi, c’est presque fini. Et jusqu’à mon dernier souffle, je continuerai à maudire la femme stupide et arrogante qui a osé me mettre au monde sans me demander mon avis. Et si elle me l’avait demandé, j’aurais dit non. NON ! NON ! NON !

mardi 25 février 2020

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D’un hamburger accompagné, songeant à ma comtesse Maud courtisée par mon petit nain Albert avec six heures de décalage horaire, je rejoins Melissa Fitnessesse au sortir d’un casting qu’elle n’obtiendrait pas après quatre jours de bandes adhésives chez Emma Nuel.

haG

anniversaire • le ténor italien, enrico caruso, aurait 147 ans aujourd’hui




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Una Furtiva Lagrima - Enrico Caruso 1904

Puccini, Turandot « Nessun dorma… »

Enrico Caruso, ténor

Enrico Caruso, Vesti la Giubba, Pagliacci ,Leoncavallo



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • ces connards de singes…

« Récompenser Polanski, c'est cracher au visage des victimes ! » a dit l’excitée MeToosienne Haenel. La Jeanne – d’Arc – de la femme est noyée dans sa fixette. Polanski est un violeur. Polanski est un criminel. Polanski est indigne de vivre. OK. C’est donc à la justice de faire son travail, de l’arrêter, de le juger et de le punir pour l’exemple car c’est toujours pour l’exemple que l’on puni bien que cela ne serve strictement à rien. Mais, si Polanski a pondu un chef-d’œuvre, on a le droit de le lui dire, on a le droit de le récompenser. Ce n’est pas une vengeresse qui peut entraver le bonheur de savourer un bon film d’autant qu’en France, c’est une denrée rarissime. Suite à ce désastre d’enfants gâtés, la sagesse serait que la cérémonie des César soit tout simplement annulée et que le Roi de France actuel - et le prochain et le prochain et sans doute le prochain - s’attelle sérieusement au seul problème humain de notre société : comment séparer définitivement l’homme de la femme, ces deux entités qui ne peuvent se supporter et qui sont en guerre depuis que ces connards de singes ont muté.  


 

lundi 24 février 2020

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Je glisse dans le goulet qui tombe dans ma tombe renversée de revenants expulsés hors de ma bouche, loin de mes lèvres, hors de moi, échappés à l'essenciel par le ciel. Je cherche une potte.

haG