Alors que la seule revue parlant Cinéma – Les Cahiers du Cinéma – disparaissent
suite à la démission de la totalité de sa rédaction qui ne veut pas d’actionnaires
et du pouvoir monarchique macronien à sa tête – comme je les comprends -, alors
que s’effondre 80 ou 90 ans de critiques pointues, précises, philosophiques et
psychanalytiques uniques dans le monde cinématographique, alors que s’effondre
le seul défenseur du Cinéma 7e Art égale aux autres arts, alors que
s’effondre les passionnés d’Hitchcock, Bunuel, Bergman, Ford, Hawks, Godard, Truffaut, Chabrol, Cronenberg, Lynch
et quelques autres, alors que s’effondre le puits sans fond de tous mes
savoirs, par l’intermédiaire des César, nous allons assister ce soir au spectacle
de la crasse délétère féminine, à l’exhibition des misérables et minables
MeTooBalanceTonPorciennes qui vont transcender les foules par leur ignorance et
absence de pensée. Non seulement la femme est coupable de mettre au monde un garçon
qui n’a pas demandé à naitre, mais en plus elle est coupable de le harceler, de
le violenter et de l’assassiner parce qu’elle n’a pas su en faire un homme. Qu’elle misérable contradiction ! Canal+
qui n’a plus d’abonné va sans doute remplir sa boite ce soir, la remplir à
craquer, parce que la foule va se précipiter pour savourer les mises à mort. Ce
n’est sûrement pas cette chaîne qu’il faut choisir - ce soir - si on aime le cinéma.
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