lundi 3 février 2020

le puits au fond du jardin • enseignement et charlatanisme…



















Quelques parts sur Facebook il y a un groupe qui préconise une méthode pour enseigner le solfège aux touts petits avec des jeux « pudiques », des notes en couleurs, des blanches rouges, des noires vertes et des notes qui « valent » 1, 2 ou 4 temps, soit, vous l’avez compris, une méthode « révolutionnaire ». Je m’y suis inscrit pour essayer de comprendre. J’ai donné mon avis. Je me suis fait massacrer. Je suis parti. J’ai bloqué la page des farfelus qui font tant de mal à la musique. La question est : comment peut-on apprendre des règles de grammaire à des nourrissons qui ne connaissent pas un mot de français ? Ces gens-là n’ont pas compris qu’avant d’aborder l’apprentissage des signes du langage, il faut être nourri et nourri convenablement avec des aliments sains qui font du bien au corps et qui lui permettent de se développer et de grandir. C’est pourquoi je crois qu’il faut bannir pendant au moins quinze ans et dès la conception de l’enfant la Play-liste de France Inter et la remplacer par quelques minutes de Bach et/ou Mozart en progressant lentement. Quand l’enfant aura été nourri suffisamment de musiques bien faites et bien construites, il sera très facilement en mesure d’aborder l’étude d’un instrument. Pour le solfège, ce n’est pas urgent. Si le professeur d’instrument est compétent, il peut tout enseigner dans un premier temps, surtout s’il est un adepte convaincu de la pédagogie de groupe – 3 élèves en même temps - qui est un moyen de progresser trois fois plus rapidement et de ne jamais s’ennuyer. La musique, c’est comme la psychanalyse : c’est rempli de charlatans !

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La femme amputée hante la forêt où Audrey lubrifie sa prothèse dans le fond de l'écran alors que se dissout le noir des temps.

haG

anniversaire • création de la suite pour orchestre « pelléas et mélisande » de gabriel fauré, il y a 119 ans aujourd’hui




















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Sous la direction de Mikko Franck, l'Orchestre philharmonique de Radio France joue la suite d'orchestre de Pelléas et Mélisande de Fauré.
Concert enregistré en direct le 5 octobre 2018 à la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.

GABRIEL FAURE : Pelléas et Mélisande –
Composé pour piano en mai 1898 et orchestré en 1900. Créée le 3 février 1901 (sans Sicilienne) à Paris, et avec la Sicilienne en 1912.
Prélude
La fileuse
Sicilienne
Mort de Mélisande

Gabriel Fauré: Suite aus der Schauspielmusik zu »Pelléas et Mélisande« op. 80 ∙
I. Prélude (Vorspiel) ∙
II. Fileuse (Spinnerlied) ∙
III. Sicilienne (Sizilianisches Lied) ∙
 IV. La mort de Mélisande (Mélisandes Tod) ∙

hr-Sinfonieorchester – Frankfurt Radio Symphony ∙
Marek Janowski, Dirigent ∙

Alte Oper Frankfurt, 23. November 2018 ∙



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • vive les bons vieux partis !


La cote du Roi de France descend – légèrement – encore ce matin. Quand cette cote descend – souvent - le chiffre indicateur monte. C’est probablement le résultat de l’improportionnalité mathématicienne. De plus en plus sur les chaînes télés continues et sur la France Inter macroniennes on évoque l’amplification de la détestation de l’enfant Roi de France, de son insupportable perversité et de sa tragique méconnaissance de la pensée humaine. L’enfant est illégitime. Seul 15% - pas 1% de plus – des français ont souhaité son accession au trône sali par les fesses de François 1e, Louis XIV, Napoléon, De Gaulle, Sarkozi. Et dans quelques mois – un peu plus de vingt-quatre – les français vont devoir remettre ça. A moins que la démission volontaire ou forcée du Roi intervienne avant, celui-ci sera réinvité à monter sur le siège royal. C’est inéluctable. Puisque personne ne veut inventer la démocratie, il faut revenir aux bons vieux partis qui permettaient au moins d’espérer. Sous le règne de l’enfant et de sa vielle épouse-mère toute ridée, qui ose penser ?   

dimanche 2 février 2020

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La casquette de la fille déshabillée dans son verre de vin à moitié plein grouille le géant, le nain et le manchot qui possèdent l'anneau forgeonné sous le marteau du héros. Attention au tranchant du glaive.

haG

anniversaire • création de « louise », opéra de gustave charpentier, il y a 120 ans aujourd’hui




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Louise, opéra du compositeur Gustave Charpentier, interprétée par l'Orchestre et le Choeur de l'Opéra national de Paris dirigé par Sylvain Cambreling. Avec Mireille Delunsch, Jane Henschel, José Van Dam et Paul Groves.

"Louise" Musical novel in 4 Acts and 5 tableaux by Gustave Charpentier

Berthe Monmart (Louise)
André Laroze (Julien)
Solange Michel (La Mère)
Louis Musy (Le Père)
Orchestre et Choeurs du Théatre National de L'Opéra Comique
Marcel Picheran, Chorusmaster
Jean Fournet, Conductor

Paris VI.1956



Autres anniversaires…

vu à travers le tube • césar…


Les César vont donc être mouvementés. Il faut tuer Polanski ont dit ces dames. Et c’est sans doute pour ça que France Inter, en ce dimanche matin, a confié à sa vieille Patricia Martin – qui devrait penser à la retraite - le soin d’un pseudo débat où l’on apprend que l’organisation de l’institution n’est pas claire. Qui aurait pu croire qu’il y ait la moindre clarté dans une institution de bobos fricards parisiens provinciaux qui ont oublié ou jamais connu la définition du cinéma ? Si on passe très vite sur le fait que le chef-d’œuvre de Bruno Dumont « Jeanne » ne soit pas nominé – ce qui est scandaleux –, on s’attarde sur le fait qu’on ne connaisse pas le nombre de femmes inscrites à cette académie. Et pourquoi ? Parce qu’on s’interroge sur le fait que Polanski ait pu faire une telle percée, ce qui aurait été sans doute impossible si le vote des femmes avait été majoritaire. On est bien loin du cinéma. On est sur les problèmes posés par la loi sur la parité qui est censée atténuer le racisme entre la femme et l’homme alors qu’elle n’a fait que l’aggraver et rendre l’élection illisible. On ne nomme plus au mérite, mais en fonction du nombre de sexes recensés. Les César sont définitivement politisés. L’Art, c’est tout le contraire de la politique. Alors, pour garder mon intégrité, cette année encore, je ne regarderai pas les hommes pingouins en noire, ni les fesses et les seins que les donzelles prudes et chastes montrent en gros plan à la caméra de service.   

samedi 1 février 2020

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La perte de Pauline. Martine sent le vin. Maman est gâteau. Vole un bœuf sur le toit si tu roules tes billes fissurées infiniment petites sans longueurs ni épaisseurs.

haG

anniversaire • création de « la bohème », opéra de giacomo puccini, il y a 124 ans aujourd’hui



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Puccini, La Boheme.

Mimi: Mirella Freni.
Musetta: Adriana Martino.
Rodolfo: Gianni Raimondi.
Marcello: Rolando Panerai.
Schaunard: Gianni Maffeo.
Colline: Ivo Vinco.
Orchestra e Coro del Teatro Alla Scala.
Conductor: H. Von Karajan.
Direceted and designed by Franco Zeffirelli.

Puccini, La Bohème

Rodolfo: Carlo Bergonzi
Schaunard: Renato Cesari
Marcello: Ettore Bastianini
Colline: Cesare Siepi
Mimi: Renata Tebaldi
Musetta: Gianna D' Angelo
Benoit: Fernando Corena
Alcindoro: Fernando Corena
Parpignol: Piero De Palma
Coro dell Accademia Nationale de Santa Cecilia
Orchestra dell Accademia Nationale de Santa Cecilia
Dirigent: Tullio Serafin




Autres anniversaires…

vu à travers le tube • propos significatifs…



« Comment est-ce qu'on appelle un homme avec un petit pénis ? La réponse, c'est que je n'en sais foutrement rien. Je n'ai jamais couché avec un homme qui a une petite bite. Vous savez très bien que la taille compte, arrêtez de faire comme si ce n'était pas le cas !... Habituellement, je me mets à genoux environ vingt minutes et c'est bon. Je suis bonne dans ce domaine, c'est ce qu'on m'a dit. » Propos tenus par Madonna ce mercredi. Qui a dit que l’homme ne respectait pas la femme et qu’il devait exemplairement être puni, humilié et castré ? Mon avis sur la femme n’a toujours pas changé.