Les César vont donc être
mouvementés. Il faut tuer Polanski ont dit ces dames. Et c’est sans doute pour
ça que France Inter, en ce dimanche matin, a confié à sa vieille Patricia Martin
– qui devrait penser à la retraite - le soin d’un pseudo débat où l’on apprend
que l’organisation de l’institution n’est pas claire. Qui aurait pu croire qu’il
y ait la moindre clarté dans une institution de bobos fricards parisiens provinciaux
qui ont oublié ou jamais connu la définition du cinéma ? Si on passe très
vite sur le fait que le chef-d’œuvre de Bruno Dumont « Jeanne » ne
soit pas nominé – ce qui est scandaleux –, on s’attarde sur le fait qu’on ne
connaisse pas le nombre de femmes inscrites à cette académie. Et pourquoi ?
Parce qu’on s’interroge sur le fait que Polanski ait pu faire une telle percée,
ce qui aurait été sans doute impossible si le vote des femmes avait été
majoritaire. On est bien loin du cinéma. On est sur les problèmes posés par la
loi sur la parité qui est censée atténuer le racisme entre la femme et l’homme
alors qu’elle n’a fait que l’aggraver et rendre l’élection illisible. On ne
nomme plus au mérite, mais en fonction du nombre de sexes recensés. Les César
sont définitivement politisés. L’Art, c’est tout le contraire de la politique.
Alors, pour garder mon intégrité, cette année encore, je ne regarderai pas les
hommes pingouins en noire, ni les fesses et les seins que les donzelles prudes
et chastes montrent en gros plan à la caméra de service.
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