Le vrai grand sujet est devenu la muselière. La porter ou pas ? Puisque certains chiens en portent, certains chevaux aussi, certains chameaux aussi, pourquoi pas, nous qui sommes hommes et dont l’intelligence se réduit, s’amenuise, s’effiloche au fil du temps, nous qui finirons dans la condition effrayante et quasi naturelle du psychopathe anémié et rampant dans l’herbe desséchée de la société que nous avons imposée sans en comprendre le sens. Où allons-nous ? N’est-ce pas la question qu’il faudrait nous poser à chaque instant ? Le crime des Rois, le crime des Religions, le crime de la Famille, le crime de l’Ignorance, ne sont rien par rapport à l’ignoble crime de la mise au monde d’un enfant. Quelle femme sensée aurait l’imprudence et l’impudence de mettre au monde un enfant dans ce monde de dangereux tarés. Les actions menées par les tyrans politiques et économiques qui gouvernent le monde ont toujours fait avancer le monde en le faisant reculer, un pas en avant qui génère toujours deux pas en arrière. Où est passé la pensée ? Où est la pulsion qui propulse vers le but unique de l’être vivant : la LIBERTE ? La liberté totale, la liberté intégrale. Et si ce mot est gênant pour notre société d’obéissance, supprimons là et, de grâce, ne la remplaçons pas. Verdi, un des plus grands poètes et musiciens de l’histoire de notre humanité a terminé son dernier opéra « Falstaff » - composé à l’âge de 80 ans - par une fugue sublime - rendant ainsi hommage à Bach - : « Le monde est une farce ! »
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