dimanche 9 août 2020

le puits au fond du jardin • entre muti et karajan, j’ai choisi…

 

 

Hier soir, sur Mezzo, j’ai vu cette fameuse « Aïda » du 12 août 2017 à Salzbourg. J’ai vu le début jusqu’après l’entrée de Netrebko - magistrale - et puis, fatigué par trop de médiocrité, je suis allé ailleurs. Netrebko a fait le scandale pour quelques petits cons parce qu’elle s’était peinturluré le visage en noir pour faire plus vrai, l’Aïda de Verdi ayant la peau noire. Moi, je n’y vois aucun racisme et en plus je m’en fous, mais je trouve que son visage aurait été moins sinistre si elle l’avait laissé naturel. Ceci-dit, elle chante trop bien et joue trop bien aussi. Alagna - tout le contraire - devrait observer de temps en temps et puis penser. Hélas, Méli, le ténor Radamès n’est pas terrible. Ici, il a copié sur ce même Alagna en jouant comme un manche à balai et en chantant rarement juste. Quant à Muti, c’est la grande déception : fadeur et mouvements variant et variable. Pas très intéressant. J’ai pas loin de cinquante versions de cet opéra et je reviens toujours à la même, insurpassable selon moi : Tebaldi, Bergonzi, Simoniato, Mac Neil, sous la direction transcendante et unique  du jeune Karajan. Y’a vraiment pas photo !  

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