« Je ne sais pas ce qu’il va dire parce que je ne vois pas ce qu’il peut dire
puisqu’il n’a rien à dire. Si, pourtant, il pourrait annoncer deux bonnes
nouvelles pour la France et pour l’humanité : sa démission immédiate et la
disparition soudaine et définitive de Sibeth. » Voilà ce que j’écrivais hier
dans mon tube matinal et j’ai eu raison de l’écrire puisque le Roi n’a rien dit
parce ce qu’il n’a rien à dire sur ses faits et gestes et sur ce qui concerne l’invention
de la démocratie. Il n’a pas non plus - et c’est sans doute le plus grave -
évoqué sa démission immédiate et la mise à la porte à grands coups de pieds
dans le cul de Sibeth qui, bien au contraire, est actuellement l’invitée du « Grand
entretien » de Demorand et Salamé sur Inter alors qu’elle n'a à dire que des
tonnes et des montagnes de conneries. Le discours du Roi de France a été comme
tous les discours de tous les Roi de France : je suis le meilleur ! J’ai
raison ! J’ai tout compris ! Je sais tout ! Merci français qui m’aidez
tant, qui m’aimez tant, qui me léchez tant le cul. Merci pour votre décision de
me re-faire Roi dans deux ans. Merci, merci, merci… Il a donc parlé pour ne
rien dire parce qu’il n’a rien à dire et n’a pas omis de garder sous silence le
désastre de la culture, le désastre du spectacle vivant, le désastre des salles
de spectacles, le désastre du concert, le désastre de l’opéra, le désastre de
la vie tout court, le désastre de ce qui enrichit les pensées, le désastre de ce
qui fait l’identité de l’homme. Le Roi a parlé. Le Roi s’est congratulé. Le Roi
s’est félicité. Le Roi s’est profondément aimé. Le Roi, c’est le Roi. Le Roi, ce
n’est rien. Ce n’est qu’un cul posé sur un trône qui cumule ses déchets. C’est
sale et ça sent mauvais.
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