samedi 25 janvier 2020

vu à travers le tube • j’y étais…




Hier soir, j’y étais. Je n’ai vu ni les chanteurs, ni les musiciens, ni les machinistes, ni Tosca et le miroir de sa jeunesse. Les portes de la superbe salle de l’opéra de Lyon étaient fermées. La grève du personnel et des artistes les avait verrouillées. Si j’ai éprouvé une grande déception pour ce spectacle unique que jamais je ne verrais, j’ai éprouvé un immense bonheur devant cette résistance au Roi de France et à ses Godillots. Et que la vieille bourgeoise lyonnaise qui vociférait contre les grévistes soit damnée. Se battre contre la tyrannie du pouvoir est plus important que n’importe quel spectacle, quelque soit sa valeur et sa qualité.   

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