C’est
donc la déconfiture la plus totale. L’enfant, complétement paumé dans le
formatage de sa pensée, saute sur le dernier recours qu’il lui reste pour ne
pas être dévoré par le gros méchant loup tout noir qu’est le Gilet Jaune :
l’armée. Il ordonne à cette armée qui a vaincu les anglais, les prussiens, les
corses, les bretons, à cette armée qui a eu pour chef-général Charlemagne et
Napoléon, de tourner le dos à l’ennemi qui veut nous envahir pour tirer sur ses
propres enfants. Quand on en est là, la décision est incontestable : on
démissionne. Et comme l’enfant est trop médiocre pour cela... je vous laisse en
tirer les conclusions.
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