mercredi 13 mars 2019

vu à travers le tube • dieu, le sein et les saints...


Les têtes pensantes, pernicieuses et criminelles de l’Eglise catholique tombent les unes après les autres, soit parce qu’elles  ont trop aimé les petits enfants, soit parce qu’elles ont trop violé les petites sœurs naïves et crétines qui se sont mariées avec Dieu ou avec son fils, Jésus le bâtard issu d’une vierge et d’un ange même pas déchu après son acte insensé. La justice n’est pas au bout de ses peines et elle est loin d’avoir gagné puisqu’il y en a encore qui s’imaginent qu’ils doivent se soumettre à un Dieu.

Je ne sais pas si vous avez remarqué l’attitude des godillots ministres et députés. A la télé, ils sont toujours très propres – ils se récurent du sol au plafond tous les matins, tous les midis, toutes les soirs et aussi à 17 heures -. A part Schiappa, ils n’élèvent jamais la voix, ils sont d’un calme olympien, ils apparaissent comme des sages retirés dans les couvents des saints qui ont installé l’amour entre tous entre tout son prochain. Ils donnent l’impression d’un modèle de vertu qui sait, qui sait tout alors que nous, misérables connards, nous ne savons rien parce que nous ne voulons pas faire l’effort de travailler dur, à la sueur de notre front, pour nous élever jusqu’au gros orteil de leurs doigts de pieds. Ils inspirent le bonheur, la grandeur d’esprit, la sagesse dans sa plus merveilleuse splendeur. Depuis que l’enfant est apparu, tétant amoureusement le sein flétri de sa maman, l’homme ne fait plus qu’un et ce un a pris le nom le plus beau du monde : AMOUR ! Ce matin je rayonne. Je suis empli de bonheur. Je suis empli d’Amour... Après tout, on s’en fout si les curés violent les enfants et les vierges – les autres aussi -, on s’en fout si l’enfant nous humilie, on s’en fout si les musulmans arrivent au pouvoir, on s’en fout si le crétinisme est maître des pensées, on s’en fout si il y a des cons de pauvres qui meurent de faim parce qu’ils ne comprennent rien à la vie, on s’en fout s’il y a des gens en jaunes qui tuent des gentils policiers, on s’en fout si les gens préfèrent Hanouna, Lemoine, Ruquier et Ardisson à Godard, Lynch, Mozart, Xenakis ou Boulez, on s’en fout si la météo est au beau fixe ou au laid mouvant, et puis, très sincèrement, on s’en fout si l’enfant est toujours pendu au téton de sa mère. Quoiqu’il en soit, la mort nous attend. Vous la voyez ? Elle est là, toute proche. Elle nous tend les bras... amoureusement ! 

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