Il est de plus en plus
difficile de partager ici ou ailleurs – je ne parle pas des vidéos de musique
classique et d’opéra – parce que, à part quelques amis comptés sur les doigts
d’une seule main – ou une et demi -, la pensée est en pleine régression. Dans
les opinions, on ne trouve que des réactions spontanées non réfléchies, on ne
trouve que des lieux communs, on ne trouve que des idées dictées par des grands
noms qui n’ont de grands que la petitesse de leurs visions, comme les
journalistes, les écrivains, les philosophes, les psychologues, les donneurs de
leçons de toutes sortes. Je vois peu de gens écrire eux-mêmes leur manière de
voir la vie hors société de consommation, hors religions implicites ou non,
hors politique de toutes catégories, hors sentiments contes de fées, hors
circuits familiaux, scolaires et sociétaux. L’homme est au centre du sujet et
j’aimerais lire l’homme libre dans sa pensée, dans ses actions, dans ses
sentiments, dans ses gestes et dans ses convictions inaltérables. Tout le monde
accepte les Rois. Tout le monde accepte les règles. Tout le monde accepte les
lois. Tout le monde accepte les Dieux. Tout le monde accepte la famille avec
cette union homme-femme désastreuse et cette ponte infernale de marmots désaxés
et sans avenir. L’homme est autre. Il est là contre son gré pour apprendre
à mourir et à tenter, avant d’ouvrir la porte sur l’inconnu, d’apprendre à voir
à travers les êtres, d’apprendre à voir à travers les murs.
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