dimanche 11 novembre 2018

vu à travers le tube • 11 novembre, journée des moutons tondus et rampants…


A Marseille, un balcon lézardé s’est effondré sur les 8 000 manifestants qui hurlaient dans les rues avec juste raison – 60 000 logements sont encore sur le point de s’effondrer - : « Gaudin, démission ! ». A cette heure le maire devrait être en prison, mais ce genre de personne – voleuse, menteuse, profiteuse, arrogante, etc… - est intouchable. Ses pairs le protègent. Le temps de l’enquête, le vieux gourou rabougri sera mort. Quand il y a meurtre, c’est toujours le peuple qui paie. Normal, il rampe. Je suis un zappeur de premier ordre. Aujourd’hui, je vais devoir redoubler d’adresse. Toutes les chaînes seront en direct des Champs-Elysées, aux bottes et à la gloire du Roi de France qui a invité, sur le compte en banque des français, 60, 70 ou 80 chefs d’Etat selon les différentes presses. Personne n’a été capable de compter. Et plus de 10 000 policiers sont mobilisés sur le coup et sur le portefeuille, encore, des français. Et le vrai et scandaleux problème, c’est que les gens vont se presser sur les Champs pour applaudir le Roi et ses pairs, ainsi que tout le beau monde crasseux de Paris. Et ceux qui ne seront pas sur place seront devant leur télé, fixé sur une des hontes de la société : commémorer. Les morts n’ont rien demandé, ni la guerre, ni la gloire. Là où ils sont ils sont heureux et leur seul désir est que les minables vivants leur foutent la paix. Je ne regarderai pas ce bal masqué, cette supercherie, cette atteinte à la dignité des morts, bien que je ne sois pas sûr que les morts aient une dignité, parce qu’il est difficile d’avoir quoi que ce soit quand on n’est pas.     

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