A Marseille, un balcon lézardé s’est
effondré sur les 8 000 manifestants qui hurlaient dans les rues avec juste
raison – 60 000 logements sont encore sur le point de s’effondrer
- : « Gaudin, démission ! ». A cette heure le maire
devrait être en prison, mais ce genre de personne – voleuse, menteuse,
profiteuse, arrogante, etc… - est intouchable. Ses pairs le protègent. Le temps de l’enquête, le vieux gourou rabougri sera mort. Quand il y a meurtre, c’est
toujours le peuple qui paie. Normal, il rampe. Je suis un zappeur de premier
ordre. Aujourd’hui, je vais devoir redoubler d’adresse. Toutes les chaînes
seront en direct des Champs-Elysées, aux bottes et à la gloire du Roi de France
qui a invité, sur le compte en banque des français, 60, 70 ou 80 chefs d’Etat
selon les différentes presses. Personne n’a été capable de compter. Et plus de
10 000 policiers sont mobilisés sur le coup et sur le portefeuille, encore, des
français. Et le vrai et scandaleux problème, c’est que les gens vont se presser
sur les Champs pour applaudir le Roi et ses pairs, ainsi que tout le beau monde
crasseux de Paris. Et ceux qui ne seront pas sur place seront devant leur télé,
fixé sur une des hontes de la société : commémorer. Les morts n’ont rien
demandé, ni la guerre, ni la gloire. Là où ils sont ils sont heureux et leur
seul désir est que les minables vivants leur foutent la paix. Je ne regarderai
pas ce bal masqué, cette supercherie, cette atteinte à la dignité des morts,
bien que je ne sois pas sûr que les morts aient une dignité, parce qu’il est
difficile d’avoir quoi que ce soit quand on n’est pas.
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