vendredi 21 août 2020

vu à travers le tube • préservatif et muselière…

Dans la ville où j’ai exercé 35 ans, un homme de 30 ans a sonné à la porte d’une dame de 80 ans. Quand elle a ouvert, elle s’est trouvée face à un homme nu en train de se masturber. Ouf ! Il s’est enfin passé quelque chose d’intéressant dans cette ville. Ça change du rabâchage et du bourrage de crâne avec cette Corne à Virus qui est devenue plus populaire que l’enfant immature pervers Roi de France et que le rouquin rigolo Trump d’éléphant. Moi, je ne m’occupe pas de la Corne qui, m’a-t-on dit, fait fortune avec la vente de ses muselières made in France. Moi, encore moi - pourquoi parle-je donc tant de moi ? - j’ai une seule muselière que m’a fabriquée une amie en mars dernier. Elle est toujours dans ma poche. Quand je la porte, c’est sous mon nez pour pouvoir respirer. Si je ne respire pas, je meurs - m’a-t-on dit -. Et je ne veux pas mourir d’asphyxie. Et puis, si je porte Muselière régulièrement, je vais ressembler étrangement aux autres gens. Et moi - moi -, je ne veux pas ressembler aux autres gens.     


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