samedi 1 août 2020

vu à travers le tube • pénis et érection…

Au cours d’un non-débat - comme il y en a deux cents ou trois cents ou quatre cents par jour, toutes stations radios et chaînes télés confondues -, ici, débat sur la conduite auto mobile et ses « excès » de vitesse, j’ai encore et encore entendu les pires des horreurs. Alors qu’un responsable des « motards en colère » venait d’expliquer le bonheur qu’il ressentait en conduisant son engin, surtout lorsque les conditions de circulation lui permettait - sur autoroute - de monter à 160, 180 et même 200 kms/h, la responsable du « code » de la route s’offusquait et répliquait : « Je ne vois pas comment on peut ressentir du bonheur dans la vitesse alors qu’on déroge à la règle ! » Et bien, Madame, vous ne voyez pas parce que vous ne savez pas. L’ignorance est triste. L’auto mobile - comme la moto mobile - est le symbole du pénis et fendre et pénétrer l’air ou le vide s’assimile à la pénétration, au désir de jouissance et à la jouissance. Jouir au volant de sa voiture est aussi bon que de jouir dans le ventre de la femme. Et c’est pourquoi l’immense majorité des hommes caressent leur Citroën ou leur Peugeot ou leur Fiat comme ils caressent leur pénis et très souvent tiennent plus à leur deux ou quatre roues qu’à leur épouse ou maîtresses d’un jour ou deux. Est-ce si compliqué de comprendre cela ? Et s’il s’agit de la conductrice, la chose est identique puisqu’en chaque femme il y a une partie masculine plus ou moins prononcée comme il y a en chaque homme une partie féminine plus ou moins affirmée. Et ce ne sont pas les lois, ni les punitions qui en découlent qui changeront cela. La nature de l’homme et de la femme n’a rien à faire avec les lois stupides et dégradantes de la société inventée pour le pouvoir de quelques-uns. Et si la société est ainsi faite, c’est que le pouvoir lui-même est un fabuleux pénis qui ne demande qu’à produire le maximum d’érections. Quoi qu’on en dise, on en revient toujours à Freud. Et c’est bien pourquoi ne peuvent vivre que ceux qui se sont rencontrés dans le cabinet du psy. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire