mardi 25 août 2020

vu à travers le tube • les larmes de crocodile

Et toutes les presses en font leur une. On ne parle que de ça. On ne parle plus que des larmes de crocodile terrassé de Neymard qui ne cessent depuis dimanche soir et qui provoquent de gigantesques inondations sur tout le territoire français qui vont jusqu’à noyer Corne à Virus, elle qui tenait le haut de la tchatche. Et on m’a dit que Paris tout entier est dans la douleur la plus intense, la douleur la plus insoutenable, la douleur qui fait si mal que la population toute entière se jette du pont de l’Alma quand elle ne s’est pas déjà jetée sous le métro de la Porte de la Chapelle. Et ben ! Ils sont sacrément cons ces parisiens. Mourir parce que la société est tarée, je comprends. Mais mourir parce qu’un ballon n’a pas suivi sa trajectoire, c’est à la fois terrifiant et vraiment marrant. Si j’évoque ce pauvre Neymard qui n’est qu’un sinistre crétin milliardaire avec une crête de coq noire, c’est parce que, une fois encore, je tente de montrer la réalité de ce que nous vivons sur cette pauvre terre ridée, usée et proche de l’explosion. VOUS n’avez pas voulu écouter Freud. VOUS méprisez Freud. VOUS vomissez Freud. Et bien ne soyez pas étonnés, ne soyez pas révoltés que les gens pour qui vous votez vous enculent, que la violence ne soit pas éradiquée, que les riches soient de plus en plus riches et vous emmerdent constamment, que la démocratie ne soit toujours pas inventée, et que la société vous considère comme une merde.   

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