vendredi 14 août 2020

vu à travers le tube • héros et illusions…

Elle est virée de Paris Match. La France entière pleure. Corne à Virus, Canicule et maintenant Trierweiler. Décidément, les forces obscures en veulent aux français.

 

Des humanitaires ont été assassinés au Niger. Et on va encore se taper une de ces ignobles cérémonies d’hommages, en direct, sur les chaînes télés nocives et continues. Qui a obligé ces gens à être humanitaires ? Qui les a obligés à aller au Niger ? Idem pour les hommages rendus aux policiers, aux pompiers, aux infirmières, aux militaires, etc… Qui les a obligés à être pompiers, infirmières, policiers ou militaires ? En 2020, on a perdu la notion du héros. Alors on les fabrique de toutes pièces. Les héros ne sont que dans l’imagination. On ne les rencontre que dans les contes, les romans, les poésies, les opéras. On a besoin d’eux pour vivre puisque l’homme ne peut-être un modèle pour l’homme. L’homme sera un héros lorsqu’il sera adulte, lorsqu’il aura fait mille fois le tour de lui-même et enfin identifier la porte qui s’ouvre sur son moi et derrière laquelle il sera confronté à ses propres réalités, réalités si lointaines des inepties qu’on veut lui imposer. Si je devais citer un homme qui s’apparente - s’apparente - à un héros, je n’en citerai qu’un, surtout pas pour lui-même, mais pour le pas de géant qu’il a fait faire à l’humanité : Freud ! Et seulement Freud. Je n’en vois pas d’autres. Pas un seul autre.  


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