Je suis en vacances obligatoires depuis un peu plus de 16 ans et je vais partir en vacances ce dimanche, loin et pour un temps indéterminé. C’est pourquoi je commence à relâcher, à relaxer ma pensée pour être à court d’idées. Je mettrai quand même dans ma valise l’ensemble de mes conceptions afin de pouvoir - les courts instants où le temps me paraîtra long - coucher sur la toile mes ressentiments et les indescriptibles comportements du genre humain que j’observerai là-bas, si loin. Là-bas, si loin, je ne ferai rien. Rien. Entre deux cafés, je regarderai les gens passer, je me referai mon film préféré où je suis tout étonné d’être né sans l’avoir demandé et où derrière le tronc de l’arbre - celui-là, près de l’entrée - la mort me fait un coucou de la main pour me rappeler que depuis 76 ans elle m’attend. Surtout, ne soyez pas triste, vous me retrouverez de temps en temps, quand j’en aurai le temps, entre deux cafés…
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