Triste jour que ce jour-là.
Triste jour que le 14 juillet où je ne sais toujours pas ce que l’on fête. Mon
instituteur - il y a 70 ans - m’a appris qu’on fêtait la prise de la Bastille,
ce lieu où l’on embastillait ceux dont la pensée était différente de celle du
Roi de France. Et puis, je ne sais qui m’a dit que ce jour triste je devais
danser la gavotte ou la carmagnole pour fêter le moment où des gens pas
contents ont tranché la tête de Louis XIV et de sa douce et tendre
Marie-Antoinette qui par la suite a tourné un film avec Sofia Coppola. Et puis,
il y a d’autres gens qui m’ont dit d’autres choses. Et aujourd’hui et depuis
une bonne soixantaine d’années, on fête tout et rien et rien et tout à la
gloire du Roi de France dont les français « auraient » placé le cul
sur le trône de la France pour se faire enc... . Et cette année, aux militaires sanguinaires,
on va ajouter tous les combattant de Corne à Virus. Et certains de ces « héros »
de l’instant seront présents à la cérémonie pour admirer le beau Roi de France et
boire ses paroles comme on boit la potion magique qui a propulsé Isolde et Tristan
dans les enfers du sentiment amoureux destructeur. Honte à eux. Ils participent
ainsi à la gloire et à la réélection de ce Roi qui vient de les trahir avec son
Ségur de la santé qui est très loin d’être à la hauteur de la magnifique
écriture de la Comtesse.
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