Est-ce par ce qu’un Roi
change de 1e Godillot qu’il n’est plus Roi, qu’il renonce à son exorbitant
pouvoir, qu’il n’est plus un pervers, qu’il n’est plus un assassin, qu’il n’est
plus un monstre sanguinaire ? Les sans-pensées, crapauds baveux sur deux
pattes, qui se réjouissent ne devraient-ils pas se poser des questions sur les restes
de lambeaux de leur cerveau ? Les peuples n’en n’ont-ils pas assez de
recevoir des ordres ? Les peuples n’en n’ont-ils pas assez d’obéir ?
Pourquoi, dès le premier instant de la vie, ne guide-ton pas l’enfant vers le
chemin de la liberté de la pensée, de la liberté d’agir ? Pourquoi ne lui
enseigne-t-on pas le misérabilisme de l’homme, sa faiblesse, sa lâcheté, son
mensonge, sa mauvaise foi, et les moyens d’y remédier ? Pourquoi lui cache-t-on
qu’il naît façonné et fabriqué, et qu’il lui faudra des années d’efforts et de
contraintes pour se dé-façonner, se dé-fabriquer et trouver son authenticité ?
Les questions fusent et les réponses ne viennent jamais. Jamais, parce que face
à la vérité, le monde, qui se meut dans une toute autre logique, exploserait de
terreur. Le seul moyen de s’en sortir après des milliers de siècles de
massacres est connu et rejeté par l’ignorance caractérisée. Il suffirait de pousser
légèrement la porte du cabinet de Freud, puis de l’ouvrir, puis d’entrer et
enfin d’extirper patiemment les nocivités de l’inconscient. L’homme alors
deviendrait homme et je suis quasi certain qu’il inventerait une société égale
et juste. Elle se nommerait alors : DEMOCRATIE !
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