Le problème de l’homme, c’est
qu’il pense ou plutôt qu’il croit penser alors qu’il ne fait que répéter les
imbécilités des gens de pouvoir qui ont des pouvoirs pour compenser leur
faiblesse d’esprit, d’observation, de jugement et de compréhension du monde. L’homme
est nettement - très nettement - inférieur à l’animal qui procède en fonction
de son instinct et qui réagit selon sa nature authentique et non aseptisée au
nom de la morale, de la loi et des ignobles conventions sociales. L’homme a
perdu - si l’on considère qu’un jour il l’a possédé - tout sens de la liberté.
L’homme est né pour être libre, pour penser librement, pour agir librement et
pour marcher en avant, dans la lumière et dans la réflexion d’une existence ou
de son contraire. L’existence est à prouver. La non-existence également.
Suis-je ou ne suis-je pas ? C’est bien la seule question
qui devrait hanter notre vie. Mais non ! L’homme a décidé - par un orgueil
mal placé - qu’il était et que lui seul savait alors qu’il n’est pas et qu’il
ne sait rien. L’homme se soumet à la pire des humiliations : la loi qui implique
l’obéissance. L’homme n’est qu’un charlatan qui dit n’importe quoi et qui agit
n’importe comment. Isolde a compris. Son
seul désir dans sa non-existence aura été de se fondre dans le néant et de se
laisser envahir par les flots des océans géants et infinis.
Ben quoi ? Y’a encore du
boulot !
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