L’école devrait être exclusivement l’apprentissage de l’analyse,
de la contestation/contradiction et du choix qui en résulte. Et en annexe, évidemment,
l’art et ses expressions sensorielles, la lecture, l’écriture et le calcul. L’histoire
éventuellement si elle est incluse dans une matière définie comme « politiques
et sociétés ». Où l’on voit donc que l’on est complètement à côté. Et voilà
pourquoi la question n’a jamais été aussi cruciale : quel sens donné à
cette décision du Roi de France de rouvrir les écoles pour les jeunes enfants
qui ne seront même pas libres de leurs mouvements dans un lieu qui devrait être
par excellence un lieu de liberté ? Un enfant privé de ses mouvements et
contraint à une discipline incompréhensible et totalement illogique n’est plus
un enfant. Il n’est plus qu’une marionnette manœuvrée et violentée par des
adultes pas encore sortis du ventre maternel. Voyez-vous le film du petit
garçon ou de la petite fille qui devra aller faire pipi accompagné par le concierge
ou l’homme à TOUT faire ? Si personne n’y voit le danger, l’homme taré
naturellement est vraiment devenu une bête dans son image la plus monstrueuse. Si l’école publique est excellente quant à sa
définition première, son contenu et sa manière de l’ébranler sont devenus un
étrange fantasme anesthésiant qui propulse le monde dans ses derniers
retranchements et sa fin annoncée.
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