Alors que l’infectiologue marseillais, le Professeur Didier Raoul était
conspué, vilipendé et insulté par les inénarrables connard et connasse Cymès et
Bachelot chez la bécasse Lemoine, hier sur France 5, son médicament dit « miracle »,
la Chloroquine, était enfin remarqué par le Très Haut Conseil Royal de la Santé
au service de Sa Majesté le Roi de France, pour les mourants il est vrai, mais
c’est déjà un début, un mieux que rien. Et pendant ce temps, on confine, on
confine et on confine encore sans se rendre compte qu’à force de presser le
citron, il se vide de son sang et meurt lentement dans le silence étourdissant
et ahurissant de la populace gestapo qui réclame la tête de tout ce qui bouge
dans la rue.
Seuls ceux qui ont vu « Jeanne » l’impitoyable chef d’œuvre de
Bruno Dumont – le film qui se hisse à la hauteur de Twin Peaks de David Lynch –
peuvent comprendre dans quel monde misérable et décharné nous vivons. Jeanne,
la lumière éblouissante, opposée à la crasseuse noirceur des donneurs de leçons
de tous ordres et de toutes conditions. Nous sommes revenus à cette époque
alors que nous ne connaissons même pas la fondamentale la plus élémentaire de
son mécanisme.
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