jeudi 6 février 2020

vu à travers le tube • où l’on voit où est le problème… où l’on voit où est la question…


Après avoir été condamné pour agressions sexuelles sur une jeune judokate de 13 ans – prison et interdiction d’entrer en contact avec des mineurs de moins de 15 ans – l’entraineur de judo a repris ses fonctions un peu plus loin – ça se passe en France et aujourd’hui -. Son administration, ses collègues, les parents, tout le monde sait, et cela ne gêne personne. S’il se passe quelque chose, je vois déjà les parents chouinards venir pleurer à la télévision, je vois déjà Schiappa ouvrir sa grande gueule, je vois déjà les stupides MeTooBalanceTonPorciennes brandir le glaive de la justice et demander la mort pour le pestiféré. Si ces ignorants savaient, ils sauraient que très souvent et dans ce cas précis, ils sont trois à être coupables, à égalité et à 100% chacun : l’administration qui a recruté, les parents qui ont inscrit et le violeur qui a récidivé. Il faut que la vindicte populaire change de camp, surtout que la vindicte populaire est celle qui viole le plus et le plus souvent. Le regard porté sur le sexe, la lâcheté qui l’entoure, le dénie permanent sur ce sujet, la violence de la vengeance et le déséquilibre maladif psychotique de la société qui croit se renforcer en désignant les coupables sans chercher à comprendre, devraient peut-être être sérieusement analysés. Qu’on me dise où les mères ont appris à élever leurs enfants. Qu’on me dise où les pères ont appris leur condition de pères. Qu’on me dise où l’être humain s’est fait démanipuler de son passé pour pouvoir se construire. Qu’on me dise où chacun/chacune s’est fait aider pour pénétrer son inconscient et se débarrasser des immondices qui le torturent en permanence. Il est là le problème. Elle est là la question.

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