De plus en plus la question
est posée : « Qu’est qui ne tourne pas rond chez le Roi de France et
ses godillots ? » C’est pourtant simple. Le Roi est Roi. Le Roi est
un Roi. Un Roi a le pouvoir absolu. Un Roi décide de tout. Un Roi détient la vérité.
Un Roi fait et défait selon son gré et son humeur. Un Roi est aussi un objet,
une statue de plâtre, un objet de vénération, un objet de courbettes. Un Roi ne peut décevoir. Un Roi ne doit pas décevoir. Ici, dans
la séquence infâme dont j’écris l’histoire, le Roi déçoit et fait bien pire que
décevoir : il trahit et humilie. Le Roi est foutu et seule son immense perversité
– et celle de sa mère épousée - va lui permettre de se représenter et de
continuer à détruire cinq années durant. Ce qui est grave c’est qu’il y ait
encore et au moins UN français qui ne veuille pas la désintégration totale du
personnage de mauvais théâtre et ce français devrait être banni et bouter hors
des frontières de la terre. Et proportionnellement inversé se trouve un autre
Roi de l’autre côté de l’Altantique. Il est roux, il est stupide, il est
vulgaire, il est incompétent. Et ce farfelu monstre crétin en est aujourd’hui à
49% d’opinions favorables. Ce qui est grave dans ce cas – et tout aussi grave
qu’en France -, c’est la déchéance totale de l’être humain. Personne ne peut sauver
cet animal à deux pattes qui se ballade avec deux mamelles pour l’une et un
pendulaire pour l’autre. Et pourtant… et pourtant je connais un remède vieux
comme le monde, un remède d’une efficacité redoutable, un remède rejeté par l’ensemble
de ces petites choses insignifiantes qui peuplent la terre : la
psychanalyse freudienne. Personne n’en veut. Moi si. Et moi, je suis en vie. Et
moi je connais plein de gens qui sont en vie comme moi parce qu’ils ont échangé
avec Freud. Et je – moi – connais aussi plein de gens, des multitudes de gens,
des foules de gens, des tonnes de gens, des univers remplis de gens qui sont
morts et qui s’imaginent être en vie. Ils n’ont jamais connu Freud.
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