Dame
Balkany assure et assume le show dont aucune télé ne se prive. Elle et son mari
ne sont que les victimes d’une société ingrate qui refuse leur générosité, leur
humour et leur joie de vivre. Les voleurs deviennent les héros. Les menteurs restent
les plus enviés et les plus admirés. La direction de l’Académie des César a
démissionné collectivement. Une autre direction va la remplacer et ne n’est pas
la parité qui va la crédibiliser. A quand celle de Cannes ? A quand celle
des Oscars ? A quand la démission de tout ce qui juge, de tout ce qui
compare, de tout ce qui donne des récompenses ? Quand je regarde les Cesar
ou Cannes, je vois d’abord ce à quoi ce genre de cérémonies se doit d’être encore
en vie : le cul et les seins de dames de tous âges, dont une majorité bien
flétrie, sur un tapis rouge et qui sont là pour la chose et pour débiter – si on
leur prête le micro – rien ou des inepties dont elles n’ont même pas honte. Et
dans vingt, trente ou quarante ans, ces mêmes dames vont courir les journaux ou
les hanounas télévisés pour crier haut et fort qu’elles ont été déshonorées. Être
actrices ou acteurs ce n’est pas séduire les faibles d’esprit, c’est bien jouer
pour faire bien rêver. Hier je me suis fâché avec une amie facebookienne parce
qu’elle a mis un « Grrr » à ma publication concernant l’anniversaire
de la mort de Richard Wagner. Je n’aurais jamais dû – selon elle – mentionner ce
sinistre personnage qui aurait dû être pendu après avoir été fouetté jusqu’au
sang pour l’antisémitisme qui a été le moteur de sa vie. Désolé pauvre femme
malade, le centre de la vie de Wagner a été son génie implacable pour la
composition musicale et pour la poésie. Rien d’autre, et moi, ça me suffit.
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