vendredi 14 février 2020

vu à travers le tube • balkany, césar, wagner…


Dame Balkany assure et assume le show dont aucune télé ne se prive. Elle et son mari ne sont que les victimes d’une société ingrate qui refuse leur générosité, leur humour et leur joie de vivre. Les voleurs deviennent les héros. Les menteurs restent les plus enviés et les plus admirés. La direction de l’Académie des César a démissionné collectivement. Une autre direction va la remplacer et ne n’est pas la parité qui va la crédibiliser. A quand celle de Cannes ? A quand celle des Oscars ? A quand la démission de tout ce qui juge, de tout ce qui compare, de tout ce qui donne des récompenses ? Quand je regarde les Cesar ou Cannes, je vois d’abord ce à quoi ce genre de cérémonies se doit d’être encore en vie : le cul et les seins de dames de tous âges, dont une majorité bien flétrie, sur un tapis rouge et qui sont là pour la chose et pour débiter – si on leur prête le micro – rien ou des inepties dont elles n’ont même pas honte. Et dans vingt, trente ou quarante ans, ces mêmes dames vont courir les journaux ou les hanounas télévisés pour crier haut et fort qu’elles ont été déshonorées. Être actrices ou acteurs ce n’est pas séduire les faibles d’esprit, c’est bien jouer pour faire bien rêver. Hier je me suis fâché avec une amie facebookienne parce qu’elle a mis un « Grrr » à ma publication concernant l’anniversaire de la mort de Richard Wagner. Je n’aurais jamais dû – selon elle – mentionner ce sinistre personnage qui aurait dû être pendu après avoir été fouetté jusqu’au sang pour l’antisémitisme qui a été le moteur de sa vie. Désolé pauvre femme malade, le centre de la vie de Wagner a été son génie implacable pour la composition musicale et pour la poésie. Rien d’autre, et moi, ça me suffit.     

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