Je rentre de Lyon déçu et très
en colère. Je me faisais une joie d’écouter en salle le Concerto pour piano et
orchestre de Grieg et surtout la 1e Symphonie de Gustav Mahler,
interprétés par l’Orchestre National de Lyon qui, le 8 février dernier, sous la
direction magique et transcendante du chef remplaçant de dernière minute Thomas
Sondergard, a été d’un niveau égal aux plus célèbres orchestres internationaux.
Hier, l’orchestre a retrouvé son nouveau et pitoyable chef titulaire Nicolaj
Szepq-Znaider. Et il est retombé au niveau des fanfares des villages voisins de
Lyon et de Navarre. Et pourtant, j’ai bien reconnu les mêmes musiciens, les
talentueux instrumentistes du 8 février. Ils ont obéi aux ordres d’un
incapable. Cordes inexistantes. Bois d’une laideur dans pareille. Cuivres aux
sonorités forcés, blanches, dénaturés. Cohésion nulle d’un orchestre dépourvu
de chef, où chacun, faute de direction, tentait de s’en tirer dans les meilleures
conditions. J’étais déjà au concert d’ouverture dirigé par le même individu et j’avais
porté la nullité du concert à l’acoustique de l’Auditorium qui est loin d’être
parfaite. Je me suis trompé. Etant à la même place que celle du concert du 8, je
suis obligé de dire que l’acoustique n’y est pour rien. L’Orchestre National de
Lyon s’enlise encore avec ce nouveau chef comme il l’a fait avec Slatkin que je
n’ai jamais pu supporter. C’est orchestre est splendide avec les chefs invités
et c’est désormais dans ces conditions que je prendrai mes places. Il n’est pas
acceptable qu’un orchestre de ce niveau, capable de toutes les merveilles, ne
puisse avoir un chef à la hauteur de sa réputation. Et puis Thibaudet, qui est un grand pianiste, devrait
savoir que Grieg n’est pas Tchaïkovsky ou Bartok. Grieg n’est fait que de
caresses et non de coups de tonnerre et d’éclairs terrifiants.
Comme pour le 8, les musiciens sont venus sur scène avant de débuter le concert pour dénoncer la politique du Roi de France en matière de retraites. Les sifflets ont couvert les applaudissements. La salle macroniste qui n’en a rien à foutre de la musique, n’a eu que ce qu’elle méritait : un joli petit caca. Et s’ils - les macronistes - continuent à huer les musiciens contestataires, ils n’auront plus rien. La musique – la vrai, la seule, la classique – n’est pas le souci premier de l’enfant usurpateur.
Comme pour le 8, les musiciens sont venus sur scène avant de débuter le concert pour dénoncer la politique du Roi de France en matière de retraites. Les sifflets ont couvert les applaudissements. La salle macroniste qui n’en a rien à foutre de la musique, n’a eu que ce qu’elle méritait : un joli petit caca. Et s’ils - les macronistes - continuent à huer les musiciens contestataires, ils n’auront plus rien. La musique – la vrai, la seule, la classique – n’est pas le souci premier de l’enfant usurpateur.
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