A propos de l’affaire Benalla, le Roi
de France avait bien dit haut et fort et devant les télés : « S’ils
ne sont pas contents qu’ils viennent me chercher ! ». Et bien, hier
soir les mécontents de ce Roi odieux, méchant et provoquant sont allés le
chercher au théâtre des Bouffes du Nord où il se divertissait avec sa maman
professeure de théâtre épousée. Quelqu’un a-t-il quelque chose à redire à cela ?
Ils ont tout faux au procès du curé pédophile Preynat. La procureure a dit qu’il
a écouté les souffrances des victimes mais qu’il ne les a pas entendues. Qu’est-ce
qu’elle en sait ? Est-elle psychanalyste ? Elle a dit aussi que ce n’était
pas le procès d’une lâcheté collective ou d’une institution, mais celui d’un homme
qui a répondu à ses pulsions. C’est le procès, dans toute sa splendeur de l’Eglise
catholique, de ses pouvoirs, de ses emprises, de ses humiliations, de ces viols
et meurtres depuis sa création. Ce n’est rien d’autre. Preynat n’est ici que la
victime – un pion sans importance - d’un système qui perdure et qui fait
toujours autant de victimes. Au fait, pourquoi Barbarin n’est-il pas en prison ?
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