lundi 6 janvier 2020

vu à travers le tube • la perversité de ceux qui dénoncent la perversité…


Aujourd’hui commence le procès Weinstein et la boue va se rajouter à la boue dans la populace qui ne comprend pas que c’est elle qui va – c’est déjà fait pour beaucoup – succomber sous la mélasse. L’homme accusé à juste raison est jeté depuis des mois dans la fosse au lion qui ne cesse de le croquer comme un joujou du Bon coin que l’enfant capricieux et déséquilibré à jeter dans un mouvement d’humeur contre l’autorité qui l’empêche de respirer. Je n’aime pas Angot. Et pourtant, ce matin, j’ai bien apprécié qu’elle ait cloué le bec à Salamé qui n’a rien compris à la perversité et qui persiste à donner des leçons aux imbéciles qui l’écoutent parce qu’ils n’ont rien d’intéressant à se mettre sous la dent. Salamé l’ignore. Angot le sait mais n’a pas eu le temps de le dire : aujourd’hui, à l’instant où j’écris ces lignes, des enfants sont entrain de se faire violer aux quatre coins de la planète et bien sûr en France. Mais on ne s’y intéresse pas. On préfère manger les plats froids et rongés par les vers, parce que pendant qu’on se révolte sur le passé qui était autre, on évite de voir la réalité présente. C’est de la pure lâcheté mais aussi une forme de perversité plus dangereuse que la perversité de ceux que l’on montre du doigt.

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