mardi 14 janvier 2020

vu à travers le tube • il est né le petit enfant…


Les enfants qui regardent un écran le matin ont trois fois plus de risque de développer des troubles du langage selon les experts. Le soir aussi, selon moi. Cela est dit depuis longtemps et cela laisse indifférent. Cela laisse indifférent les parents qui grâce à l’écran trouve la paix. On le sait, on pond un enfant sans savoir que ça bouge, que ça parle, que ça pleure, que ça caprice et que ça emmerde son entourage, mais on pond quand même parce ce que, comme tout le monde le sait, un bébé c’est regardez comme il est mignon mon trésor - ! - alors qu’il n’y a rien de plus hideux qu’un bébé qu’on propulse comme un missile d’un ventre d’une matrice. Il n’y a pas que l’écran qui écrase l’enfant lui interdisant ainsi le chemin qui conduit à l’adulte. Il y a aussi les générations précédentes, les circonstances de la conception, les modalités de la propulsion, le comportement de la mère, du père et de toute la famille, l’intrusion de la religion perverse, la crèche, l’école, le climat social, le pouvoir financier, tout ce qui vit, tout ce qui bouge et tout ce qui se meut autour de lui. C’est pourquoi la responsabilité de la femme-mère est totalement engagée. L’enfant est toujours ce que sa mère a décidé, comme si une mère était capable de décider pour un enfant !    

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