Ce n’est pas en apprenant qu’un vase a été cassé à Soissons, que Gutenberg
a inventé l’imprimerie, que Napoléon a trahit la Révolution française, que la
droite est le plus court chemin d’un point A à un point B, que 1+3 ne font pas
7, que le Roi Dagobert mettait sa culotte à l’envers, que Charlemagne a inventé
l’école, qu’Henri IV a exigé que le peuple mange tous les dimanches après la
messe une poule-au-pot, que l’enfant peut grandir en espérant atteindre le
statut d’adulte. Si le savoir est
nécessaire, il ne peut espérer passer avant la connaissance. La connaissance
est ce qu’il faut acquérir en priorité. La connaissance ne peut être assimilée
et comprise que si on l’adresse à soi-même. C’est se connaître soi-même qui
ouvre les portes de la vie, donc de l’âge adulte. Et si le monde est constitué
de peuples d’enfants dirigés totalitairement par des enfants, c’est que peu –
très peu – d’individus ont réussi à franchir la barrière qui s’ouvre sur le
monde des adultes. Regardez les Rois : tous des enfants comme le clown
Trump, le bébé gâté retardé Macron, l’ado qui monte à cheval torse nu pour
montrer ses pectoraux Poutine, et tous les autres que je ne peux citer par
manque de place et de volonté. La connaissance de soi implique un travail de
longue haleine et une remise en cause totale de notre manière de penser afin de
comprendre le monde tel qu’il est et non comme nous le voyons. Pour cela, il faut
se dépelleter de la merde dans laquelle nous sommes nés – référence au psychanalyste
Jacobi/Ampe de Twin Peaks – c’est-à-dire se débarrasser de tous les mensonges que
notre inconscient a accumulé depuis des siècles, héritage des générations précédentes,
de tous les mensonges inculqués dès la naissance par les parents, la famille,
la société, les religions, les principes, les morales, les faux-semblants et la
vision non globale du parcours non déterminé qui s’offre à nous sans aucune
autre alternative. Bref, vous l’avez compris – et aussi pour répondre à la
conne, amoureuse transite d’Onfray, qui m’a injurié ce matin -, seul Freud peut
faire bouger les lignes. Et je sais que les lignes ne bougeront jamais parce ce
que Freud n’est pas – et n’a jamais été - dans l’air du temps. Grave erreur
dont je ne suis pas coupable alors que la femme est coupable d’enfanter des
rejetons qui devront s’inscrire dans la ligne réduite et stérile d'une société moribonde, mortifère et sans
avenir.
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