Cela fait soixante-quinze ans que Noël m’irrite profondément. Je n’insisterai
pas sur la laideur et le mauvais goût – le mauvais goût c’est ce qui n’est pas
à mon goût – des décorations guirlandes, luminaires, sapins habillés
vulgairement, vitrines magasins déguisées en lèche-gogos perverses. J’insisterai
sur les deux abominables mensonges proférés envers l’enfant et envers l’enfant
qui se prend pour un adulte. Faire croire à un enfant qu’il existe par le monde
un Père Noël, un homme ventru qui passe par les toutes les cheminées du monde à
minuit pétante pour déposer sur des paires de chaussures placées sous un sapin
illuminé au double sens, des jouets empaquetés chez les plus riches d’entre
nous, est un crime à défaut d’être une stupidité signifiant bien l’état d’avancement
de la pensée de l’homme qui réussit rarement à atteindre le stade anale propre
au bébé qui vient de sortir du ventre de la femme. Faire croire à l’homme, dont
une majorité le croit, que ce jour-là est né à Bethléem un enfant issu d’une
fille de 14 ans qui a trompé son mari charpentier avec un ange, que le cocu en
est resté tout béat en croyant qu’il est le père du fils d’un Dieu sadique,
méchant et hypocrite, inventé par la pensée de l’homme, est proprement
scandaleux et contraire à tous principes d’évolution de l’humanité vers l’humanité.
Et pourquoi en racontant ce mensonge grossier ne dit-on pas que la fille de 14
ans – qui était vierge bien que mariée – a tout simplement été violée ? Qu’en
pense les naïves MeTooBalanceTonPorciennes ?
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