Une des excitées – hystériques est sans
doute plus juste - qui a empêché – hier
soir – la projection du film de Polanski : « Ce
n'est pas une victoire, ce sera une victoire, quand l'impunité des violeurs
prendra fin. Le jour où les femmes arrêteront d'être violées ce sera une
victoire ! » Les femmes cesseront d’être violées, Madame, le jour ou
une loi imposera aux couples – femme en priorité puisque c’est elle qui pond et
qui a une influence prépondérante sur le fœtus – trois, quatre ou cinq années
d’études intensives sur la procréation, ses difficultés et ses conséquences.
Elever un enfant est une profession terriblement difficile à exercer. Si les
voyous des quartiers défavorisés – ou d’ailleurs - avaient des parents et
surtout une mère, la délinquance serait en nette régression. Vous ne pouvez
rien y faire. La femme est coupable d’enfanter dans la naïveté en croyant et en
suivant les conseils des charlatans. Elever un enfant est une contrainte à
plein temps et si vous en faite, assumez. Et puis, Madame, ce n’est pas à vous
de rendre la justice. De quel droit avez-vous empêché la projection d’un film
parce que la gueule de son réalisateur n’a pas l’honneur d’être à votre
goût ? Les MeTooBalanceTonPorc sont de dangereuses malades psychologiques.
Et vous en êtes. Pour régler le problème Polanski, commencez par régler votre
propre problème en vous demandant où sont les responsabilités. Savez-vous
pourquoi les hommes sont des gros et gras porcs infects et ignobles ?
Non, vous ne le savez pas. Moi non plus et c’est pour cela qu’il faut creuser.
Savez vous pourquoi la femme est une éternelle victime alors qu’elle est
intelligente, éblouissante et généreuse et que jamais il ne lui vient une
mauvaise pensée ou un accès de violence ? Non, vous ne le savez pas. Moi
non plus. Vous voyez, Madame, nous sommes pareils. Nous ne savons pas. La seule
différence entre vous et moi, c’est que moi je n’empêche pas les gens d’aller
au cinéma.
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