Et voilà que même les morts emmerdent
les écolos. Un mort ça pollue parce que le corps en décomposition c’est plein
de saletés en tous genres et même plein de vers de terre. Dans les jours ou les
mois qui viennent je serai incinéré, non pas pour faire plaisir aux écolos, mais
pour satisfaire le désir de voir mon corps se décomposer sous la chaleur des
flammes, comme j’ai pu le constater lorsque j’ai vu Brünnhilde se jeter dans le
bûcher où se décomposait Siegfried sont amant infidèle. Et je viens d’apprendre
que brûler mon corps va dégager des CQ2 qui vont polluer la terre et l’eau et
les gens qui vivent encore sur la terre. Pour ces derniers ce n’est pas grave
du tout. Ils sont déjà gravement pollués depuis leur conception, le ventre de
leur mère n’étant qu’un monstre de pollution. La vraie pollution, elle est dans
les têtes et c’est ce mal là qu’il faut soigner en priorité. Une tête bien saine
aurait la capacité de régler tous ces problèmes qui ne sont que les
conséquences de la vie en société, de la promiscuité avec l’autre, de
l’aveuglement des consciences et de la désertification de la connaissance. Et
se sont surtout les effets de la soumission perverse aux pouvoirs politiques et
religieux. La pollution n’est pas la priorité. La priorité, c’est la pauvreté
sous toutes ses formes. Et rien ne sera résolu tant que l’homme n’aura pas été
analysé – il est propriétaire de tant de pollutions dans sa pensée – pour
devenir un être libre qui sera alors en capacité d’inventer la démocratie. Ceux
qui n’ont pas tout compris peuvent toujours relire Freud.
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