vendredi 1 novembre 2019

vu à travers le tube • même les morts gênent les écolos...


Et voilà que même les morts emmerdent les écolos. Un mort ça pollue parce que le corps en décomposition c’est plein de saletés en tous genres et même plein de vers de terre. Dans les jours ou les mois qui viennent je serai incinéré, non pas pour faire plaisir aux écolos, mais pour satisfaire le désir de voir mon corps se décomposer sous la chaleur des flammes, comme j’ai pu le constater lorsque j’ai vu Brünnhilde se jeter dans le bûcher où se décomposait Siegfried sont amant infidèle. Et je viens d’apprendre que brûler mon corps va dégager des CQ2 qui vont polluer la terre et l’eau et les gens qui vivent encore sur la terre. Pour ces derniers ce n’est pas grave du tout. Ils sont déjà gravement pollués depuis leur conception, le ventre de leur mère n’étant qu’un monstre de pollution. La vraie pollution, elle est dans les têtes et c’est ce mal là qu’il faut soigner en priorité. Une tête bien saine aurait la capacité de régler tous ces problèmes qui ne sont que les conséquences de la vie en société, de la promiscuité avec l’autre, de l’aveuglement des consciences et de la désertification de la connaissance. Et se sont surtout les effets de la soumission perverse aux pouvoirs politiques et religieux. La pollution n’est pas la priorité. La priorité, c’est la pauvreté sous toutes ses formes. Et rien ne sera résolu tant que l’homme n’aura pas été analysé – il est propriétaire de tant de pollutions dans sa pensée – pour devenir un être libre qui sera alors en capacité d’inventer la démocratie. Ceux qui n’ont pas tout compris peuvent toujours relire Freud.  

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