samedi 16 novembre 2019

vu à travers le tube • l’injustesse des mots...


Ce sont les déclarations d’Alain Finkielkraut sur le viol qui montrent bien l’état de la France et sa déviance vers l’impossibilité de s’exprimer. Les mots ne veulent dire que ce qu’on veut bien leur faire dire. Les mots ne sont pas une science exacte. Les mots vivent selon leur lien et ceux qui suivent mes « mots en lien » de tous les jours en savent quelque chose. Si je dis j’ai faim, ai-je dit que mon estomac était vide ou ai-je dit que j’ai soif de justice ou ai-je dit que j’ai hâte de satisfaire mon désir de retrouver Isolde ou ai-je dit... ? Personne ne sais ce que j’ai dit et très souvent même pas moi. Ma certitude ce ne sont pas les mots. Ce sont les ressentis qui en disent plus que les milliards+ de mots ânonnés chaque jour du sombre idiot au pervers politique. Aussi, quand je vois quatre godillots vouloir traîner en justice le vieux philosophe parce qu’il aurait fait un plaidoyer pour le viol, ce qui est faux bien évidemment, je me dit que le monde d’aujourd’hui est tombé encore plus bas que le saoulard effondré dans les catacombes du métro parisien, pire que Hyde qui aurait perdu à tout jamais son ombre Jekyll.

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