Ce sont
les déclarations d’Alain
Finkielkraut sur le viol qui
montrent bien l’état de la France et sa déviance vers l’impossibilité de
s’exprimer. Les mots ne veulent dire que ce qu’on veut bien leur faire dire.
Les mots ne sont pas une science exacte. Les mots vivent selon leur lien et
ceux qui suivent mes « mots en lien » de tous les jours en savent
quelque chose. Si je dis j’ai faim, ai-je dit que mon estomac était vide ou
ai-je dit que j’ai soif de justice ou ai-je dit que j’ai hâte de satisfaire mon
désir de retrouver Isolde ou ai-je dit... ? Personne ne sais ce que j’ai
dit et très souvent même pas moi. Ma certitude ce ne sont pas les mots. Ce sont
les ressentis qui en disent plus que les milliards+ de mots ânonnés chaque jour
du sombre idiot au pervers politique. Aussi, quand je vois quatre godillots
vouloir traîner en justice le vieux philosophe parce qu’il aurait fait un
plaidoyer pour le viol, ce qui est faux bien évidemment, je me dit que le monde
d’aujourd’hui est tombé encore plus bas que le saoulard effondré dans les
catacombes du métro parisien, pire que Hyde qui aurait perdu à tout jamais son
ombre Jekyll.
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