Tous les jours
des gens meurent dans le monde. En France aussi. Beaucoup de crétins et
d’imbéciles par défaut puisque qu’on ne leur a jamais expliqué le mode d’emploi
mais aussi quelques personnes bien comme il faut et même des gens bien tout
simplement. Lorsque ces derniers quittent la vie, je n’ai jamais constaté la
moindre mise en marche du branlebas de combat qui réquisitionne toutes les
radios, les télés et les presses internet et papier pour laisser passer les
pleurs, les larmes, les soupirs de détresse des femmes et hommes politiques,
des journalistes, des gens de pouvoir et les discours ultra-politiques du Roi
de France. Parce que quelques militaires ont eu un accident d’hélicoptères –
semblable à un accident d’autos mobiles – il s’en produit une centaine par jour
– et qu’ils ont trouvé la mort dans cette collision, la France entière est en
deuil à dit un ou une godillote du Roi. Désolé. Je ne suis pas en deuil et je
n’ai aucune compassion pour les victimes. Ils ont choisi leur métier qui
consiste à mourir au combat. Ils ont pris des risques et ça ne me regarde pas.
D’autant que je ne crois pas que faire la guerre au Mali va régler le problème
des terroristes qui se multiplient par le monde en achetant des armes fabriquées
dans les pays dont ils veulent l’anéantissement et que ces pays, la France en
tête continuent de leur vendre habilement sans se poser la moindre question. Si
je ne suis pas mort avant, je ne contiendrai pas ma tristesse à la disparition
du grand compositeur Stockhausen et du plus grand cinéaste de tous les temps, David
Lynch, deux personnages qui auront pensé toute leur vie. Denrée rare...
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