Hier soir, dans « Quotidien »,
on a demandé à Villani – l’homme qui veut gouverner Paris - s’il était autiste.
Il n’a pas dit non. Mais qu’elle importance ? Des autistes il y en a de
partout, à tous les coins de rue et surtout à l’Elysée, à l’Assemblée monarchique,
dans les mairies, au sommet des entreprises, à la radio, à la télé, sur et dans
YouTube, sur et dans Facebook et même à la pharmacie de la poste. Il y a mille
formes d’autisme et la forme la plus répandue est celle qui n’a aucune
visibilité, celle qui semble n’avoir aucun rapport avec la maladie, celle que
tout le monde ignore parce qu’elle est commune à l’immense majorité des corps
qui s’agite pour rien. Cette forme d’autisme
est celle qui ne connaît pas la pensée. Et je connais peu de gens qui pensent
que cela peut être soigné parce que je connais peu de gens qui pensent. Et
cette absence de pensée conduit à toutes les absurdités que nous rencontrons à
chaque instant et devant lesquelles nous ne faisons rien parce que nous ne
pensons pas. Penser, c’est voir ce que l’on ne voit pas. Penser, c’est chercher
et trouver la fissure d’où provient la lumière. Penser c’est être différent et
agir différemment de tout ce qu’on nous a enseigné, de tout ce qu’on nous
enseigne, de tout ce qui est affirmé, de tout ce qui conseillé. C’est vrai, je
pense donc je suis. Bientôt je ne serai plus et par conséquent vous non plus.
Désolé…
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