Cela faisait plus de quarante ans que
je n’avais pas écouté une œuvre de Messiaen, ce super pédagogue qui a formé et
inspiré tant de compositeurs et qui – peut-être en raison des mièvreries
orientales ou du cuicui des oiseaux qu’il inclut souvent dans sa musique – ne
m’a jamais vraiment attiré. Les coups de grosse caisse, la fureur des cuivres,
les effets chewing gum des ondes Martenot, pendant les 75 minutes de cette « Turangalîla-Symphonie »
n’ont pas été de mon goût. Trop de copier coller du Sacre ou de Porgy and Bess,
trop d’effets démodés de mauvais gouts, me laisse à penser, que cet œuvre dite
« monumentale » n’est pas représentative de cet immense musicien
compositeur. Peut importe, je ne réécouterai plus jamais ce tratalaboumboum.
Mais je ne regrette pas d’avoir pris ma place, parce que j’ai retrouvé ce qui
manque souvent à cet orchestre : un chef. Et de plus, c’était une cheffe,
l’immense Susanna Mälkki qui a fait sonner l’Orchestre National de Lyon comme
rarement on l’entend. Et bravo à tous les musiciens qui ont jouer en
super-professionnels et se sont hisser au niveau des plus grands. Superbe
interprétation d’un œuvre totalement démodée.
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