Je connais un centre psychologique – à
50 mètres de chez moi - où l’on accueille les enfants perdus – ceux qui ont des
parents sans utilités –, les enfants qui ont totalement décrochés, les enfants
qui menacent d’égorger leur maître ou leur maîtresse quand ceux-ci manifestent
leur désapprobation devant leur comportement. Ce service tout à fait officiel a
à sa tête une psychologue qui ne croit pas à la psychologie et qui ne
s’intéresse qu’à ses fins de semaine où elle peut enfin aller à la mer ou au
sky. Il y a deux jours, le centre a reçu un garçon de 4 ans dont son école ne
sait plus que faire. Ce qui a intrigué les aides-je-ne-sais-quoi, c’est que
pendant sa présence une sonnerie s’est manifestée constamment. Les parents
interrogés ont répondu en rigolant que ce n’était rien, que ce n’était que son
smartphone qui sonnait du soir au matin et du matin au soir. Ils lui ont acheté
pour avoir la paix et ne plus avoir à prêter le leur. Quel cerveau normalement
constitué peu comprendre qu’on autorise une enfant de 4 ans à utiliser un
smartphone quand on sait ce qu’il contient et ce que les personnes avisées –
comme les pédophiles – sont capables de faire ? Ce cas est loin d’être
unique. Il est même majoritaire. Quand va-t-on interdire la ponte des enfants
aux femmes qui n’auront pas fait quatre ou cinq ans d’études sur la psychologie
de l’enfant et sur la responsabilité énorme et terrifiante qu’est
l’enfantement. Cet enfant de 4 ans devrait être retiré de sa famille et
les parents devraient aller directement à la case prison pour y apprendre la
vie, la vie et ses pièges, la vie et ses gouffres insondables. Et croyez-vous
que les soi-disant réformettes de l’enfant immature Roi de France vont changer
quoi que ce soit ? Encore et encore une fois : Freud et rien que
Freud !
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