Après
l’affaire de la mosquée de Bayonne, la presse, France Inter en tête, se rue sur
Marine Le Pen, coupable – paraît-il - des agissement d’un vieux malade qui, s’il
avait consulté Freud, n’en serait pas arriver à ce fait. En fait si l’on croit
tout ce qu’on entend ou tout ce qu’on peut lire ici ou là, c’est Le Pen qui est
responsable de tous nos mots et maux parce que selon un crétin entendu ce
matin, sa parole répétitive façonne notre pensée à la haine. Moi, je croyais –
en fait j’en suis sûr – que c’étaient les Rois successifs depuis plus de deux
mille ans, leurs godillots à tous les niveaux, les élus de tous âges et de
toutes tendances, la religion catholique, la religion musulmane, le bouddhisme,
les évangélistes, les philosophes, les pseudos historiens, les écolos, les
écrivains, les familles, les pervers, les amoureux, les frustrés, les
journalistes, les journaleux, les facteurs de lettres et colis, les gens qui
ouvrent la bouche pour dire qu’ils n’ont rien à dire, bref toute cette
promiscuité qui détruit l’homme et qui le rend coupable de l’intolérance –
pourquoi serait-on tolérant ? –, et des actes criminels des tarés qui
doivent être enfermés dans des centres psychiatriques parce, comme la quasi
totalité des êtres vivants, ils n’ont pas eu de maman pour les guider sur le
chemin de la lumière. Le Pen n’a JAMAIS été au pouvoir. Elle n’est coupable de
rien. Adressez-vous donc et plutôt à ceux qui sont en place, nouveaux ou
anciens, et qui n’ont rien compris à l’être humain. Tant que la pauvreté
morale, mentale et financière ne sera pas éradiquée, tout restera en l’état. Je
défends Le Pen. Et pourtant je ne voterai pas Le Pen. Je ne vote pas – le vote
est inutile en monarchie totalitaire - et la question ordinaire et
l’extraordinaire si chères aux cathos, ne me feront en aucun cas changer
d’avis. Qui va se décider à inventer la démocratie et a dé-façonner les humains
au moyen de l’analyse par laquelle Freud a montré le chemin ?
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