Tous les matins, je me dis
que je vais cesser d’écrire mon tube et puis aussi mon puits, qui ne sont que
l’émanation de mes idées subversives de gauchiste à gauche de la gauche, de ma
pensée qui ne comprend pas qu’elle puisse penser puisque sans cesse en désaccord
avec ceux qui sont d’accords et en accord avec ceux qui ne le sont pas. J’ai
des doutes sur mon existence et je ne crois pas à l’existence de l’autre
puisque l’autre n’est que le fruit de ma pensée. A part la musique classique,
l’opéra, quelques films de cinéma et la psychanalyse, je ne comprends rien. Je
déteste ce que j’aimais et j’aime ce que je détestais. Il me reste quand même
quelques constances comme la détestation
radicale de Callas, de Pavarotti et d’Alagna et de... Berlioz. Je ne crois pas au
dialogue qui veut concilier alors que la conciliation est une trahison. J’ai
conscience que le monde meurt non pas du climat et des fantasmes des écolos,
mais de l’existence des religions et de l’existence des femmes et hommes
politiques. Je ne comprends pas que personne ne voit que ce que l’on voit n’est
pas ce que l’on voit. Ce n’est pas l’autre qu’il faut regarder, c’est à travers
l’autre qu’il faut voir. Merci à Freud. Merci à Hitchcock. Merci à Wagner.
Merci à Lynch.
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