L’opéra de Paris, qui n’est pas à
une erreur près, propose actuellement « Don Carlo », un des rejetons du superbe « Don
Carlos » de Giuseppe Verdi. Et comme l’opéra de Paris n’est pas à un rejeton
près, il a engagé pour le rôle titre le plus mauvaise doublure de Luis Mariano
et le plus mauvais ténor de l’histoire de l’art lyrique, Roberto Alagna dit
Robertino. Une fois encore, le ténorino a cédé sa place après le deuxième acte parce que
sa voix avait conservé sa nature première, l’impossibilité de contrôler ses
cordes vocales. Quand on ne sait pas contrôler ses cordes vocales, on ne se
présente pas sur une scène d’opéra et on fait un autre métier et surtout on ne
prend pas pour prétexte un petit rhume que moi je stoppe en quelques minutes
avec un cachet de doliprane. Bienfait pour les gogos et les vieilles dames qui
persistent à croire que Robertino est un chanteur alors qu’il n’est qu’un
piètre susurreur de variétés. Il y a deux ans, j’étais dans la salle de l’opéra
de Lyon pour un « Don Carlos » magique et envoutant. Aucun artiste
n’a éternué !
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