Déjà évoqué ici-même hier, je
reviens sur cette ballade du gourou-dictateur de l’Eglise catholique à
Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde. Le malade – celui qu’on
appelle François – a dit en s’adressant à la foule et à tous ces enfants qui
n’avaient rien dans le ventre et qu’on a obligés à sourire et à chanter à la
gloire du tyran rayonnant dans ses robes de soie : « La pauvreté
n’est pas une fatalité ! » en jetant un œil noir vers le Roi de l’île
Rajoelina
qui serait coupable de cette détresse inadmissible. Non François. Quand on
croit qu’il y a un Dieu qui a créé l’homme à son image, il n’y a pas de
fatalité, il n’y a que le bon désir du Créateur tout surpuissant. Dieu peut tout.
Et ici, Dieu à décider de rendre les gens malheureux, déshérités et de faire
souffrir les petits enfants. Dieu est un immonde salaud et tu le sais
parfaitement. C’est pourquoi je ne m’adresse jamais à lui mais seulement à moi,
parce que je crois que moi je suis. Et, si je ne suis qu’en partie, c’est que
mon travail de recherche de moi n’a toujours pas abouti et n’aboutira sans
doute jamais. Mais il a bien avancé et j’ai compris. J’ai compris que seuls les
psychopathes croyaient en Dieu, se soumettaient à Dieu – ou le faisaient croire
-, j’ai compris que sans la compréhension en tout ou en partie de la pensée de
Freud, admirablement traduite pas Lynch, je n’aurais jamais pu donner un sens à
ma vie, j’ai compris que les peuples se leurrent en élisant des Rois parce
qu’ils pensent avoir besoin d’une puissance supérieure à eux tellement ils ont peur d’eux
et qu’ils préfèrent s’en remettre au premier pervers qui aura su – le pervers
sait toujours – les séduire. La lâcheté et le mensonge sont partout. C’est
pourquoi on préfère fermer les yeux et rêver devant le souvenir de l’image
finale des films des années 50 : « Ils se marièrent, furent heureux
et eurent beaucoup d’enfants ! » A vomir...
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