lundi 9 septembre 2019

vu à travers le tube • le mensonge de dieu ou le mensonge qui ment...

Déjà évoqué ici-même hier, je reviens sur cette ballade du gourou-dictateur de l’Eglise catholique à Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde. Le malade – celui qu’on appelle François – a dit en s’adressant à la foule et à tous ces enfants qui n’avaient rien dans le ventre et qu’on a obligés à sourire et à chanter à la gloire du tyran rayonnant dans ses robes de soie : « La pauvreté n’est pas une fatalité ! » en jetant un œil noir vers le Roi de l’île Rajoelina qui serait coupable de cette détresse inadmissible. Non François. Quand on croit qu’il y a un Dieu qui a créé l’homme à son image, il n’y a pas de fatalité, il n’y a que le bon désir du Créateur tout surpuissant. Dieu peut tout. Et ici, Dieu à décider de rendre les gens malheureux, déshérités et de faire souffrir les petits enfants. Dieu est un immonde salaud et tu le sais parfaitement. C’est pourquoi je ne m’adresse jamais à lui mais seulement à moi, parce que je crois que moi je suis. Et, si je ne suis qu’en partie, c’est que mon travail de recherche de moi n’a toujours pas abouti et n’aboutira sans doute jamais. Mais il a bien avancé et j’ai compris. J’ai compris que seuls les psychopathes croyaient en Dieu, se soumettaient à Dieu – ou le faisaient croire -, j’ai compris que sans la compréhension en tout ou en partie de la pensée de Freud, admirablement traduite pas Lynch, je n’aurais jamais pu donner un sens à ma vie, j’ai compris que les peuples se leurrent en élisant des Rois parce qu’ils pensent avoir besoin d’une puissance supérieure à eux tellement ils ont peur d’eux et qu’ils préfèrent s’en remettre au premier pervers qui aura su – le pervers sait toujours – les séduire. La lâcheté et le mensonge sont partout. C’est pourquoi on préfère fermer les yeux et rêver devant le souvenir de l’image finale des films des années 50 : « Ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ! » A vomir...  

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