Est-ce que c’est parce que
pour le première fois depuis une quinzaine d’années j’ai pris ma place à
l’orchestre, mon âge et mes jambes ne me permettant plus d’avoir accès aux
premiers rangs du premier balcon, places idéales mais extrêmement dangereuses
d’accès en raison d’une pente vertigineuse avec une marche haute tous les
cinquante centimètres qui nous plonge irrémédiablement dans le vide si on est
pas un jeune sportif averti, le concert d’hier soir de l’Orchestre national de
Lyon a été d’un mortel ennui. Il était l’occasion de la présentation de son
nouveau chef, Nikolaj Szeps-Znaider,
qui a parfaitement battu la mesure uniformément, plus préoccupé par son idée
intérieure que je n’ai pas décelée que par un débridage et une envolée de la
musique comme le veut sa définition. Ouverture de Tannhäuser hachée, sans
attaques ni puissance, Les Quatre Derniers Lieder de Richard Strauss, plats et
fades avec la belle voix de la soprano Genia Kühmeier, étouffée entre les
violons et le chef dont on entendait que quelques bribes et « Une Vie de
Héros » du même Richard Strauss, débitée dans une certaine confusion avec
un violon solo rockeur qui n’avait même pas une belle sonorité. Mais les cors –
ah les cors ! – ont été encore terriblement fabuleux.
Quant va-t-on détruire cet épouvantable auditorium mortuaire ? La Part-Dieu est en pleine reconstruction. C’est le moment...
Quant va-t-on détruire cet épouvantable auditorium mortuaire ? La Part-Dieu est en pleine reconstruction. C’est le moment...
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