vendredi 16 août 2019

vu à travers le tube • le jeune homme et la mort et la mort du taureau...


Deux ministres-godillots – ou godillots-ministres – du Roi de France – Guillaume et Gourault – étaient assis – avant-hier – au premier rang des spectateurs enthousiastes de la célèbre corrida de Bayonne. Les défenseurs des animaux qui s’offusquent de tout sauf des causes véritables ont dénoncé l’indécence des deux zozos qui, bien innocemment étaient venus ici pour s’amuser et se détendre en assistant à la mise à mort d’un taureau. L’indécence est plutôt - il me semble - du côté des défenseurs des animaux qui voudraient les hisser – et c’est une grave maltraitance – au niveau de la pensée des humains, qui pourtant, et le monde entier le sait, sont d’immondes et crasseux crétins à peine du niveau de mon presse-citron en plastique que j’ai acheté à Prisunic quand j’ai eu 18 ans. Le taureau est mort sous les applaudissements de la foule en délire. Que demander de plus ?

 

Il y a une semaine, jour pour jour, un français de 27 ans est parti seul – seul – faire une randonnée au sud de l’Italie dans un endroit très difficile d’accès. Il est tombé d’une falaise et s’est cassé les deux jambes. Il a appelé au secours et sa maman est très inquiète parce qu’elle n’a plus de nouvelle de son rejeton inconscient qui ne doit pas dépasser les trois ou quatre ans d’âge mental. A l’heure qu’il est, il doit croupir au fond d’un ravin ou peut-être est-il mort depuis plusieurs jours. Je me demande pourquoi on irait secourir ce connard au frais du contribuable alors qu’il savait très bien qu’on ne part jamais seul à l’aventure et que pour ne pas emmerder les autres, on évite les dangers. Que l’on plaigne le taureau, je peux comprendre. Il n’a rien demandé. Mais que l’ont secours cet individu, c’est de la charité mal placée. Mais il est vrai – je tente d’atténuer mes propos – que lui-même n’a pas demandé à venir au monde. C’est donc bien sa mère – la femme – la coupable.     

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