« Schiappa est complètement à côté
de la question » a déclaré Luc Frémiot, ancien procureur de la Monarchie
de Douai et spécialisé dans la lutte contre les violences conjugales. En effet
Schiappa va organiser, dans quelques semaines, un Grenelle sur les violences
conjugales où, bien évidemment, on va papoter, papoter, papoter à en perdre la
raison et qui restera sans suite, puisque les femmes concernées continueront à
être mal reçues dans les commissariats où leur plainte ne sera pas prise en
compte sérieusement. Ce n’est pas en philosophant à la Schiappa que l’on règle
les problèmes de société. Schiappa qui est godillote de l’égalité entre les
femmes et les hommes n’a toujours pas fait un geste pour l’égalité des salaires
alors qu’il est si simple de décréter en quelques secondes que la femme est
rémunérée à égalité avec l’homme sous peine de fermeture immédiate de
l’entreprise et de 20 ans de prison pour l’employeur. Et puis Schiappa ne nous
a toujours pas dit – pas à moi en tous les cas – ce que veut dire l’égalité
entre la femme et l’homme. La femme devrait-elle coudre son vagin et l’homme
couper son pénis ? Pourquoi n’y a-t-il pas la parité au PSG comme dans
toutes équipes de foot ? Pourquoi ne parle-t-on jamais des violences
faites aux hommes par leur(s) compagne(s) ? Il y en a des centaines et
beaucoup plus par jour. Pourquoi cette discrimination d’une injustice
stupéfiante ? Pourquoi ne parle-t-on pas de harcèlement lorsque la femme
aguiche l’homme et tente de le séduire - ce qui se produit plus que
fréquemment -? Pourquoi les chrétiens ne s’acharnent-ils pas sur Schiappa, elle
qui trahit la bible ? N’est-il pas écrit que Dieu a créer l’homme à son
image – l’homme est l’image de Dieu - et qu’il lui a pris une côte pour
façonner la femme afin qu’il ait une compagne agréable et obéissante qui lui
fabrique des tas d’enfants ? Pourquoi tous ces mensonges et toutes ces
histoires à dormir debout ? L’être humain est libre et c’est sa seule
condition et sa seule raison de vivre. Personne n’oblige une femme à rencontrer
un homme, à copuler avec lui et à passer sa vie en sa compagnie. Et cela est
vrai dans l’autre sens. Pour ne plus être battus, la femme et l’homme doivent
apprendre – chacun de leur côté - à se reconnaître, à se connaître et a agir en toute liberté. Pour
cela il faut consulter et entreprendre une analyse. Freud est la réponse à la
question. Surtout pas Schiappa !
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