vu à travers le tube • l’été a bon dos...

Pour la presse, la chaleur d’un été – qui remplit 99% des journaux – est un excellent prétexte pour occulter les sujets importants comme la PMA ou la nomination personnelle par le Roi de France de postes à responsabilités comme le patron de l’opéra de Paris ou celui du CNC. De quel droit et en raison de quelles compétences, l’enfant immature, caractériel et pervers, se permet-il de nommer personnellement à des postes clés, ses amis ou les amis de ses amis sans tenir compte de l’avis de la profession ? La réponse est simple : c’est la règle en monarchie dictatoriale. Si après avoir entendu des tonnes de conneries, la PMA passera et ce n’est que justice - mais pas particulièrement une avancée révolutionnaire -, je ne comprends pas pourquoi les débats et les votes concernant ce sujet délicat, ne sont pas réservés aux femmes exclusivement. Les hommes ne devraient pas participer à ce débat parce que les hommes ne sont pas concernés par les enfants. Les enfants sont la chair de leur mère et leur naissance est une amputation pour la femme. Mais, être séparé de son corps n’implique en aucun cas que la partie occultée n’est plus en appartenance. C’est à la femme, à la femme seule de décider pour sa chair - ou sa non-chair -, même si avec les dé-progrès de l’humanité l’enfant ne sera bientôt plus qu’une masse de chair venue de nulle part et c’est bien aussi pour cela qu’il ne faut plus pondre ou fabriquer d’enfants afin de survivre jusqu’à la fin du monde. En fait, moi je m’en fiche. D'abord parce que je vais mourir prochainement et ensuite parce que je suis farouchement opposé à la famille, opposé à la ponte des marmots, opposé à la responsabilité du père. A 75 ans, j’ai le droit de le dire. J’ai complètement raté ma vie : je me suis marié et j’ai eu deux enfants. Et c’est un échec dont je ne me remets pas. Heureusement, femme et enfants sont sortis de ma vie et j’ai retrouvé la liberté qui était mienne avant cette honteuse péripétie. L’homme est né pour être libre, libre de sa pensée, libre de ses mouvements et non pas pour supporter des ectoplasmes geindrent autour de lui.